La Ville de Berat est une collectivité d’Albanie qui compte 100 000 habitants sur une surface de 380 km². Le tourisme et l’agriculture sont les principaux secteurs économiques de la ville, avec une part de plus en plus croissante de l’économie touristique. Le centre historique de Berat est inscrit sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO. La citadelle et ses fortifications, l’architecture vernaculaire et les différents édifices religieux, tels que les églises médiévales et les mosquées, en sont les principaux composants. Placée au cœur de l’Albanie, Berat a été le témoin de cohabitations entre différentes religions et communautés culturelles à travers les siècles.

Elbasan, située au centre du pays, est la quatrième ville d’Albanie, avec près de 150 000 habitants. La ville est connue pour ses nombreuses universités, et regroupe de nombreux sites culturels. Ces derniers symbolisent la diversité culturelle de la ville : le principal monument historique d’Elbasan, sa citadelle, traversée par la Via Egnatia, est un château du XVe siècle témoin de la période ottomane, dont les fondations se confondent avec celles romaines et byzantines. L’architecture religieuse est aussi variée avec la mosquée du roi, érigée au XVe siècle par un sultan ottomane et la cathédrale orthodoxe Sainte Marie de la même période – mais reconstruite au XIXe siècle suite à un incendie. 

Créé en 1991, le Ministère de la Culture albanais regroupe les domaines du tourisme, des affaires culturelles, de la jeunesse et des sports. Se basant sur le modèle et les standards européens, la politique culturelle qui est mise en place vise à renforcer les droits d’accès et de participation des Albaniens à la culture. Depuis 2000, elle est également orientée vers le patrimoine national et la modernisation de l’image de l’Albanie

En parallèle de l’implémentation de ces politiques, le Ministère a en charge de nombreux musées d’Etat et plusieurs institutions, telles que l’Institut des Monuments Culturels et l’Agence d’Archéologie. Le processus de décentralisation de certaines prérogatives culturelles vers les municipalités est l’objet de débat entre gouvernement central et les localités.  

L’Association des Municipalités d’Albanie, fondée en 1993 à la demande d’un groupe de dix maires albanais, est une association à but non lucratif, indépendante de tout parti politique et religion. Elle regroupe des municipalités du pays voulant contribuer à la protection de leurs intérêts communs, avec notamment pour objectif de renforcer et développer l’organisation et le fonctionnement des structures et mécanismes démocratiques des collectivités locales, mais également de veiller à la bonne application de la Charte Européenne de l’Autonomie Locale. Ces actions visent à sensibiliser les institutions de l’État afin d’accélérer le processus de décentralisation et de renforcement du rôle de gouvernance des municipalités d’Albanie. Aujourd’hui, le rôle de l’Association est largement reconnu non seulement par ses membres mais également par des institutions gouvernementales, donateurs et associations internationales.

Jajce, dite “Ville de pierre, de lumière et d’eau“, est construite telle un musée à ciel ouvert, et se situe à la confluence des rivières Pliva et Vrbas. Tout autour de la ville se trouve les lacs Pliva. La ville de Jajce est symbolisée par ses splendides chutes d’eau, marquant la rencontre entre Pliva et Vrbas. Au-dessus, le centre historique, surplombé par ses remparts médiévaux et la Forteresse, symbolise la connexion particulière entre la nature et le patrimoine architectural.

La ville présente les vestiges de 4 grands empires (romain, byzantin, ottoman et austro-hongrois), de 3 royaumes (Bosniaque, Hongrois et Yougoslave) et des trois religions monothéistes (christianisme, judaisme, islam), ainsi qu’une grande variété de styles architecturaux et de coutumes.

Le mélange de l’histoire, des vestiges archéologiques et la présence de la nature fait de Jajce une ville remarquable.

La Ville de Travnik est le centre administratif du Canton de Bosnie Centrale de la Fédération de Bosnie-Herzégovine. Située à 90 kilomètres de Sarajevo, Travnik possède une histoire riche datant de l’âge de bronze jusqu’aux temps modernes. Dans la région on trouve notamment de nombreux tombeaux, forts et basiliques paléochrétiennes, symboles de la colonisation romaine.

Au Moyen-Âge, Travnik était l’une des villes fortifiées de la région avec sa forteresse médiévale, aujourd’hui devenue le quartier de la vieille ville. Après la conquête ottomane de Bosnie au XVe siècle, la majorité de la population s’est convertie à l’Islam : la ville est ainsi devenue l’une des colonies les plus importantes de la région, suite à la construction de mosquées, marchés et autres infrastructures. Par la suite, la ville a été un centre gouvernemental important dans la frontière ouest de l’empire, et des consulats ont notamment été créés par les gouvernements de France et d’Autriche-Hongrie. L’occupation autrichienne a également permis l’occidentalisation et l’industrialisation de Travnik. Pendant la guerre de Bosnie-Herzégovine, la ville a échappé aux dégâts du conflit avec les forces serbes, mais a néanmoins subi les combats entre locaux bosniens et factions croates avant que l’accord de Washington soit signé en 1994. Après la guerre, Travnik a été nommée capitale du Canton de Bosnie Centrale.

Comme beaucoup de villes en Bosnie-Herzégovine, le tourisme à Travnik est basé sur son histoire et sa géographie. Se trouve à proximité le Mont Vlašić, l’un des sommets les plus élevés du pays. La ville en elle-même comprend de nombreuses structures datant de l’époque ottomane qui ont été conservées en quasi-parfait état, comme de nombreuses mosquées, résidences orientales, fontaines et clochers.

Créé en 1950, le Musée Régional de Travnik est situé depuis 1972 dans un bâtiment construit initialement en 1928 comme un établissement médical. Aujourd’hui, le Musée Régional de Travnik est l’unique musée régional dans le Canton de Bosnie Centrale. Les collections du musée comprennent environ 80 000 objets exposés.

L’exposition permanente du musée, ouverte aux visiteurs depuis 1975, comprend :

• Des collections culturelles et historiques 
• Des collections sur l’histoire nationale
• « La Vie et les Traditions des Habitants de la Région de Travnik » (exposition photo permanente) 
• L’exposition « Open Space »

Outre le bâtiment principal, le musée a deux annexes : le Musée commémoratif « La maison natale d’Ivo Andrić’ » avec une exposition permanente sur la vie et les œuvres littéraires d’Ivo Andrić (lauréat du prix Nobel), ainsi que la forteresse médiévale de la vieille ville de Travnik.

Ville du centre-nord de la Bulgarie et chef-lieu de la province du même nom, Veliko Tarnovo est surnommée “la ville des Tsars”. Située sur la rivière Yantra, elle est principalement connue comme la capitale historique du Second Empire bulgare (XII-XIVe siècles). Son patrimoine unique attire de nombreux touristes, en particulier le quartier de Tsarevets, relique de la forteresse médiévale. L’architecture des bâtiments porte les traces de l’histoire : les quelques vestiges de l’architecture ottomane se mélangent à ceux médiévaux du Second Empire bulgare et aux immeubles de style Baroque.

« L’Association des Municipalités de Bulgarie ayant des Villes et Zones dotées d’un Patrimoine Culturel et Historique » est une association créée en 2014 à l’initiative de la Municipalité de Veliko Tarnovo et avec le soutien de Sites & Cités remarquables.

L’Association réunit des municipalités de Bulgarie, ayant pour but de mener des activités qui visent à :

• Soutenir et développer des politiques dans les domaines de préservation et de promotion du patrimoine culturel immobilier ;
• Développer des plans et programmes de développement durable pour les zones protégées 
• Promouvoir le développement du tourisme culturel ;
• Étudier et échanger les bonnes pratiques et expériences bulgares et étrangères concernant la conservation, la promotion, la gestion et la restauration de sites patrimoniaux culturels ;
• Coopérer avec les acteurs concernés pour optimiser et mettre en œuvre des législations, stratégies et plans pour la protection, le développement et la gestion du patrimoine culturel, ainsi que pour participer à la mise en place de programmes régionaux, nationaux et internationaux ; 
• Mettre en œuvre et continuer les coopérations et partenariats avec des organisations similaires dans le pays et à l’étranger.

L’association constitue un réseau de villes historiques croates qui permet d’encourager et de promouvoir leurs intérêts dans le pays et à l’étranger ainsi que d’identifier les besoins des collectivités et des citoyens.

Les objectifs de l’association sont les suivants :

• Établir une coopération nationale pour la protection des monuments, villes, patrimoine culturel, les coutumes traditionnels et le folklore, à travers la création et le développement d’un réseau des villes historiques, l’établissement de contacts avec d’autres institutions et organisations similaires au niveau national et international afin d’assurer une coopération efficace, et la collaboration entre villes historiques au niveau régional
• Participer à la promotion du patrimoine culturel et historique croate.
• Partager les expériences sur tous les aspects de la protection et la conservation du patrimoine culturel et historique.
• Promouvoir la préservation et la conservation des villes historiques en considérant également la protection du patrimoine culturel comme moteur du développement économique.
• Encourager les lois sur la protection du patrimoine culturel et historique.
• Sensibiliser les publics sur l’importance du patrimoine culturel et historique croate.

Vitoria-Gasteiz, capitale de la province d’Alava, détient l’indice le plus élevé d’espaces verts par habitant dans toute l´Europe : sont plantés dans la ville plus de 130 000 arbres appartenant à 150 espèces différentes. Elle est également entourée d’une zone verte pouvant être parcouru à pied ou à vélo. Tout cela a permis à Vitoria-Gasteiz de devenir la Capitale verte européenne 2012 et de recevoir la certification Biosphere 2016 en tant que destination de tourisme responsable.

La ville propose de nombreux rendez-vous culturels et sportifs tout au long de l’année : le Festival des Jeux, le Festival de Jazz, le Festival International de Théâtre, de marionnettes, le Azkena Rock Festival, ainsi que différents événements autour du vin et de la nano-gastronomie.

Le quartier médiéval, déclaré ensemble monumental en 1997, est l’un des mieux conservés de tout le nord de la péninsule. De plus, la ville recèle de témoignages artistiques marquants, allant du gothique au néo-classique.

« El Gobierno de Aragon » désigne le gouvernement de la communauté autonome d’Aragon, dont la capitale est Saragosse. Elle est située près des Pyrénées, au nord de l’Espagne. Elle est divisée en 3 provinces : Huesca, Teruel, Saragosse. La communauté autonome d’Aragon comprend 1 parc national et 4 parcs naturels, ainsi que divers espaces naturels protégés. le parc national d’Ordesa et du Mont-Perdu (Parque Nacional de Ordesa y Monte Perdido) s’étend sur 15 608 ha, dans la province de Huesca, au cœur des Pyrénées centrales. C’est le second parc le plus ancien d’Espagne, puisque la zone est protégée depuis le 16 août 1918. Il est également protégé au titre de patrimoine naturel de l’humanité par l’UNESCO et est considéré comme une réserve de la biosphère.

La majeure partie de l’économie aragonnaise se base sur le secteur primaire. Le tourisme est également présent, et repose lui aussi sur la présence des espaces verts. La région abrite également de nombreux sites architecturaux, dont le château de Loarre et le Monastère de San Juan de la Peña.

Somontano de Barbastro est un regroupement de communes qui comprend 29 municipalités, dont la principale est Barbastro. L’intercommunalité compte aujourd’hui environ 25 000 habitants, dont plus de la moitié réside à Barbastro. Située dans la province espagnole de Huesca, La Comarca de Somontano de Barbastro se trouve à la rencontre de plusieurs rivières et détient un riche patrimoine culturel et naturel. Son économie est basée principalement sur l’agriculture, le tourisme et le secteur automobile. Son art rupestre est classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 1998.

La comarque de Sobrarbe est située dans la province de Huesca, au Nord de l’Espagne. Elle est frontalière des Hautes-Pyrénées. Cette petite région pyrénéenne est grande de quelque 2 200 km² et peuplée d’environ 7 800 habitants. Elle regroupe 19 communes.

La comarque de Sobrarbe est caractérisée par la variété de son patrimoine architectural, qui nous promène au long de l’histoire. Des vestiges préhistoriques comme les dolmens (à Tella, celui de Pueyoril à Paúles de Sarsa…) et les peintures rupestres au Parc Culturel du Vero, l’Ensemble Médiéval d’Aínsa (Monument Historique-Artistique National), de nombreux monuments déclarés Biens d’Intérêt Culturel (BIC) et d’exemples intéressants d’art roman (Aínsa, Santa María de Buil, San Juan de Toledo, San Vicente de Labuerda, les chapelles de Tella, le Pont de San Nicolás de Bujaruelo,…)

NASUVINSA (Navarre des sols et du logement, S.A.) est une entreprise publique du Gouvernement de la Navarre pour la promotion et gestion de tous types de biens immobiliers et de bâtiments, en particulier des logements sociaux en vente ou location. Parmi les axes de travail de NASUVINSA, Lursarea (Agence Navarraise du Territoire et la Durabilité) a pour objectif de promouvoir le développement durable et participatif, les relations urbaines-rurales, la cohésion et l’équilibre territorial, la valorisation des ressources locales et la revitalisation du capital territorial (patrimoine et paysage) sur l’ensemble du territoire de la Navarre et avec l’accord des collectivités locales.

La Ville de Tbilissi, d’ailleurs encore connue sous le nom Tiflis dans certains pays, est la capitale et la plus grande ville de Géorgie. Elle se situe sur les rives du fleuve Koura et a une population d’environ 1,5 million d’habitants.

Grâce à son emplacement stratégique à la croisée de l’Europe et de l’Asie et à proximité de la Route de la Soie, la Ville de Tbilissi a été, à travers l’histoire, une cité d’importance pour diverses puissances mondiales. L’emplacement de la Ville garantit aujourd’hui sa position d’importante voie de passage pour de nombreux projets énergétiques et de commerce.

La diversité de l’histoire de Tbilissi se reflète dans son architecture et son paysage urbain unique, mixant différents styles et techniques de l’époque médiévale jusqu’aux temps modernes. Le caractère de la Ville de Tbilissi a toujours attiré des visiteurs de divers horizons, langues et religions ; acceptant l’entrée de cultures différentes dans sa ville, Tbilissi s’est enrichie et a permis de mettre en avant la diversité culturelle de la Géorgie.

L’Agence nationale pour la préservation du patrimoine culturel de Géorgie est l’autorité responsable de la mise en œuvre des politiques nationales en matière de patrimoine culturel. Créée en 2008, ses prérogatives recouvrent les fonctions déléguées par le ministère de la Culture et de la Protection des monuments :  

• Diriger, coordonner et mettre en œuvre les programmes nationaux d’identification, de conservation, de restauration, de protection et de promotion du patrimoine culturel matériel et immatériel ;
• Délivrer des permis et superviser les travaux proposés concernant des monuments du patrimoine culturel et des sites archéologiques ;
• Recenser le patrimoine culturel sur le territoire de la Géorgie et tenir un registre des biens matériels et immatériels du patrimoine ;
• Fournir des services d’experts en matière de patrimoine culturel ;
• Développer la coopération internationale afin d’adopter des bonnes pratiques dans ce domaine ;
• Créer des bases de données et un portail géographique unique sur le patrimoine culturel de la Géorgie.

Fondée en 1989, la Fédération nationale des Collectivités locales de Hongrie est présidée par M. Schmidt JENO, maire de Tab. L’Association représente 50% de près de 3200 collectivités locales de Hongrie : 19 départements, 3178 communes, dont 23 villes-département et Budapest, qui a un statut spécial, avec 23 arrondissements.

L’Association assure plusieurs rôles à la fois, dont les plus importants sont :

• Représenter les intérêts des collectivités locales au niveau national,
• Assurer différents services auprès de ces membres, et des collectivités locales en général,
• Mettre en valeur les actions de ses membres.

Depuis 2002, elle développe un partenariat actif avec plusieurs partenaires français, comme Sites & Cités remarquables, l’Association des Petites Villes de France (APVF) grâce au soutien permanent de l’association Initiatives France-Hongrie (INFH).

À l’initiative conjointe de l’association Initiatives France Europe centrale et orientale et de TÖOSZ — l’Association des villes de Hongrie, un réseau des villes et communes historiques hongroises a été lancé en 2010.

Il réunit aujourd’hui une cinquante de communes et travaille en lien avec la Société Nationale d’Urbanisme de Hongrie et des experts d’ICOMOS Hongrie. Elle œuvre auprès du gouvernement hongrois afin de mettre en place un système de Label de villes historiques, inspiré de Villes et Pays d’Art et d’Histoire. Elle est partenaire de l’association Sites et Cités remarquables de France.

Ce réseau est présidé par M. Gyula PORGA, maire de Veszprém qui a été choisie en 2019 pour être capitale européenne de la culture en 2023. Il est secondé par deux vice-présidents : Anikó LÉNÁRTNÉ BENEI ALELNÖK, maire d’Abasar et M. Tibor GARAGULY, maire d’Etyek. 

Créée en 1994 à la demande du gouvernement français et longtemps présidée par Monsieur Jacques DE CHALENDAR, l’association IFECO, auparavant Initiatives France-Hongrie (INFH) a pour but principal de développer et de favoriser les liens tant bilatéraux entre la France et la Hongrie que multilatéraux en Europe centrale et dans les Balkans. Elle s’est actualisée en 2019 pour s’élargir à l’Europe Centrale et est devenue l’IFECO (Initiatives France Europe Centrale et Orientale).

Spécialiste de la coopération décentralisée, elle œuvre depuis sa création à favoriser les coopérations entre collectivités territoriales et associations de collectivités locales françaises et hongroises (Sites et Cités remarquables, APVF, ADF, ARF, AMRF, TÖOSZ, MÖOSZ, MÖSZ…). Elle favorise des échanges thématiques sur le patrimoine, la gouvernance locale, l’agriculture et le développement durable, la coopération transfrontalière et transnationale.

Elle est actuellement présidée par Marie-France BOTTARLINI, maire de Hérimoncourt.

Le Réseau des villes du patrimoine indien a été initialement lancé en tant que programme de l’UNESCO en réponse à l’évolution rapide du contexte urbain des villes historiques indiennes, qui menaçait de détruire une partie du patrimoine diversifié des villes indiennes et de faire progresser la promotion du développement durable basé sur le patrimoine en Inde. 

Le 27 mars 2009, l’association est devenue une organisation indienne indépendante. Son secrétariat a été initialement établi à Mysore, Karnataka, avec le soutien du gouvernement du Karnataka. Actuellement, son siège est à Bangalore.

Le réseau des villes du patrimoine indien vise à mettre en valeur la ville indienne en tant que “ressource culturelle vivante”, à encourager la sauvegarde et l’utilisation durable du patrimoine culturel urbain unique et diversifié de l’Inde, à promouvoir le patrimoine physique, naturel et culturel, les traditions, l’artisanat et la créativité en tant que moteurs du développement urbain, et la création d’emplois pour un développement socio-économique équilibré.

Le Ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports du Kosovo participe au travail du gouvernement de la République du Kosovo en organisant, définissant et mettant en œuvre des politiques et législations dans le domaine de la culture, du développement de la jeunesse et des sports.

Le Ministère prépare les actes juridiques et règlements, et est responsable de la préparation et programmation en lien avec l’utilisation des ressources budgétaires. Le Ministère guide et soutient les activités de son corps administratif et participe à la coopération internationale dans le domaine de la culture, du patrimoine culturel, de la jeunesse et des sports.

Le rôle de ce Ministère couvre :

• Les arts et la culture
• Le patrimoine culturel
• Les sports
• La jeunesse
• Les systèmes d’archives, de musées et des bibliothèques publiques
• Les droits d’auteur et droits voisins

Cités Unies Liban/Bureau Technique des Villes Libanaises anime le réseau de collectivités locales libanaises membres de l’organisation mondiale Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU).

Le réseau libanais rassemble 75 municipalités et fédérations de municipalités, représentant plus de 70% de la population libanaise. Cités Unies Liban/BTVL est chargé d’assister les collectivités locales sur le plan technique et institutionnel pour l’élaboration et la mise en œuvre de leurs projets de développement ainsi que pour la dynamisation de leurs relations internationales.

Il anime également le Comité des Maires Libanais, élu par les villes membres de CGLU et présidé par la ville de Beyrouth. Ce comité a vocation à dialoguer avec le gouvernement et les instances internationales pour une réflexion globale et concertée sur l’institution municipale, son rôle de pourvoyeur de services publics et le développement local d’une manière générale.

Capitale et plus grande ville de Macédoine du Nord, Skopje est habitée depuis 4 000 avant notre ère. Comptant près d’un million d’habitants, Skopje est le centre politique, économique, éducatif et culturel de la Macédoine du Nord. Successivement ville romaine, byzantine, ottomane, serbe, yougoslave puis macédonienne, Skopje se distingue par un fort multiculturalisme. Cette diversité se reflète dans l’architecture urbaine et le patrimoine : la forteresse de Kale vieille de 1 500 ans, les mosquées et bains de la période ottomane, mais aussi les quais de la rivière Vardar ou les rues du plus vieux bazar des Balkans.

Créé en 1963, le centre de conservation de Skopje est une institution nationale qui œuvre pour la protection des monuments culturels. Il traite des questions relatives à la protection, conservation et restauration du patrimoine immobilier et mobilier et ce en organisant des fouilles archéologiques, menant des études et recherches sur le patrimoine et en effectuant un contrôle sur les projets pour lesquels il a l’expertise. 

La Ville de Veles, située au centre de la République de Macédoine du Nord et nommée le « cœur » du pays, se caractérise par son patrimoine architectural, notamment son architecture traditionnelle et sacrée, par sa créativité représentée à travers son artisanat et ses coutumes traditionnelles (poterie, sculpture sur bois, la musique Chalgia…) mais également par les nombreux événements internationaux culturels organisés chaque année.

Surnommée la « ville des consuls » du fait de l’implantation de nombreux consulats européens au XIXe siècle, Bitola est située au sud-ouest de la Macédoine du Nord à quelques kilomètres de la frontière grecque dans la plaine de Pélagonie. Traversée dans l’Antiquité par la Via Egnatia, la ville de Bitola est marquée par un fort multiculturalisme. Ce rayonnement économique et culturel hors des Balkans est visible aujourd’hui par le patrimoine de la ville : mosquées et bazars de la période ottomane, éléments catholiques, orthodoxes et juifs dans l’architecture. 

Afin d’accroître la participation des municipalités à la création d’un système de protection du patrimoine architectural en République de Macédoine du Nord, l’Association des villes macédoniennes dotées d’un patrimoine architectural a été créée en 2005. L’objectif de l’association est de préserver et mettre en valeur le patrimoine architectural ainsi que de créer les conditions propices à sa promotion dans le pays et à l’étranger. Elle vise également à renforcer les mécanismes locaux de protection du patrimoine architectural conformément aux normes internationales.

En 2007, l’Association a établi une coopération avec Sites & Cités remarquables. Les activités conjointes ont abouti à l’échange d’expériences et à la mise en œuvre de bonnes pratiques au niveau local. Ces collaborations ont notamment porté sur la réalisation de l’axe 6 (patrimoine architectural) du programme de coopération décentralisée Macédoine du Nord — Région Basse Normandie ; et dans le cadre du projet pluriannuel, des activités ont été mises en œuvre dans 5 municipalités : Veles, Berovo, Stip, Kratovo et Kumanovo.

Depuis 1991, le Ministère de la Culture de République de Macédoine du Nord est responsable de la politique culturelle du pays et des institutions culturelles nationales – jusqu’alors gérées par les municipalités. Toutefois, en 1998, la Loi sur la Culture met en place un système décentralisé qui redonne leur importance aux municipalités pour la mise en place de politiques culturelles.

Le Ministère de la culture opère dans les domaines suivants : 

• Législation culturelle
• Coopération européenne et internationale, mise en réseau et financement de programmes culturels
• Domaine artistique, culturel (édition, musique, théâtre, cinéma, galeries, bibliothèques, archives, musées)
• Soutien à une scène indépendante
• Droits d’auteur et autres droits
• Protection du patrimoine culturel
• Protection, promotion et développement des potentiels créatifs
• Formation des professionnels et amélioration des infrastructures culturelles

Située sur la rive droite du fleuve Niger, Ségou est à 240 kilomètres de Bamako, la capitale du Mali. Elle est le chef-lieu de Ségou et la 4ème région administrative du Mali. Elle compte 16 quartiers pour une population totale de 173 000 habitants. La ville de Ségou est jumelée avec la ville d’Angoulême depuis 1984.

Le Ministère  de la Solidarité et de l’Action Humanitaire élabore et met en œuvre la politique nationale dans les domaines de la lutte contre la pauvreté, du développement humain durable, de l’action et de la protection sociale et de la promotion des personnes âgées. 

A ce titre, il est chargé notamment de :

• l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et stratégies appropriées en vue de réduire la pauvreté, de lutter contre l’exclusion sociale et contribuer au développement humain durable ;
• la conception et la mise en œuvre de mécanismes visant à renforcer la participation de la société civile aux actions de solidarité et d’intégration sociales ;
• la mise en place de systèmes de protection sociale en vue d’assurer aux individus et aux familles une couverture contre les risques sociaux ;
• l’élaboration et la mise en œuvre de politiques et mesures de promotion sociale des personnes âgées ;
• la conception et la mise en œuvre des actions de promotion sociale des personnes handicapées ;
• la promotion et le développement de l’économie solidaire, en particulier des coopératives et des mutuelles.

Créée en 2000, l’Association des Municipalités du Mali (AMM) regroupe l’ensemble des 703 communes du pays, plus le district de Bamako.

L’AMM a pour but de participer à la sauvegarde de la libre administration des collectivités territoriales et à l’approfondissement de la démocratie locale. 

Dans ce cadre, elle a su s’adapter au nouveau contexte de décentralisation mis en œuvre depuis 1999.

L’Agence d’inspection et de restauration des monuments de Chisinau a pour vocation de préserver et protéger le patrimoine de Moldavie, qui, depuis l’indépendance en 1991, subit les conséquences indirectes de la libéralisation du régime. Les monuments historiques sont encore souvent démolis dans un contexte économique tendu. Crée en 2006, l’équipe de l’agence dont son directeur, Ion STEFANITA, tentent de sensibiliser le monde politique, les médias et l’opinion publique à la sauvegarde du patrimoine moldave.

Créée en 1998, le Forum de revitalisation est la seule association polonaise dédiée aux enjeux de réhabilitation urbaine. 

Au fil des années, le Forum est devenu un lieu d’intégration de professionnels, de discussions et d’échanges d’expériences. Ces dernières années, l’attention s’est portée plus particulièrement sur le riche patrimoine de plus de 900 villes historiques polonaises, petites et moyennes, dont les centres connaissent ou risquent de connaître, à leur tour, une forte dévitalisation. 

L’association compte aujourd’hui 70 membres réguliers et 17 membres institutionnels (villes et institutions). Les membres réguliers sont originaires de milieux professionnels très divers même si la majorité viennent du domaine de l’urbanisme et de l’architecture.  

L’institut du Patrimoine de Pologne est l’organisme national qui recueille et diffuse des informations sur le patrimoine, fondé en 2007 par le Ministère de la Culture et du Patrimoine. L’Institut fixe des normes pour sa protection et sa conservation et vise à sensibiliser la société au patrimoine culturel afin de le préserver pour les générations futures, conformément à la stratégie de développement durable.

Le Ministère polonais du développement s’occupe des secteurs de l’économie, de l’aménagement du territoire, du logement et du tourisme. Le ministère coopère avec de nombreuses autres institutions ainsi que de nombreuses organisations non gouvernementales. L’action du ministère étant très large, et bien que le développement économique puisse paraître comme étant le principal objectif et secteur d’activité, le ministère s’occupe également des domaines tels que l’architecture, l’urbanisme, le patrimoine…

Domus Social est une agence locale consacré à l’habitat de la ville de Porto, créée en 2000. L’objectif principal de l’agence est de promouvoir la ville de Porto dans les domaines du logement et de l’habitat social. Dans le cadre de sa mission, Domus Social assure la gestion du parc public de logements communaux, ainsi que la conservation des bâtiments publics et privés.

Le Centre culturel de Cluj est une organisation non-gouvernementale consacrée au développement culturel et urbain. Il a pour vocation de s’appuyer sur la culture, associée à d’autres domaines d’activités, pour favoriser à la fois la transformation sociale et le développement urbain de la ville. Lancé dans l’optique de préparer la candidature de la ville au titre de Capitale Européenne de la Culture en 2021, le Centre Culturel de Cluj mène une action globale qui répond aux différents enjeux en matière de stratégie de développement urbain.

Le Centre Culturel propose 13 projets interdisciplinaires qui recouvrent une variété de thèmes : l’art contemporain, le bien-être, l’éducation artistique et culturelle, la régénération urbaine intégrée, la communauté, le lien social, l’inclusion sociale, les industries culturelles, le développement rural, l’ethnographie, le renforcement des compétences du secteur culturel, l’innovation sociale et urbaine, la coopération internationale, la recherche et le développement de politiques publiques en faveur de la culture.

Le Centre Culturel de Cluj regroupe 70 membres parmi lesquels des organisations et institutions culturelles locales, les universités de Cluj, des regroupements d’entreprises et d’associations, des organisations issues de la société civile ainsi que des administrations locales et régionales.

« România Remarcabilă » – Roumanie Remarquable – est un label national créé par la ville de Cluj en partenariat avec Sites et Cités remarquables de France qui reconnaît le développement d’un territoire par le biais de la culture et du patrimoine 

À travers son programme national de soutien à la culture et au patrimoine qui vise à accompagner les collectivités rurales dans leur développement territorial, « Roumanie Remarquable » est à la fois un label et un réseau de collectivités. 

C’est en 2019 que Roumanie Remarquable est créé, avec au départ 12 communes pilotes : six du comté de Cluj (Beliș, Bonțida, Moldovenești, Poieni, Ciurila et Vad) et six comtés d’autres départements (Bârsana – Maramureș, Bucium – Alba, Fundata – Brașov, Plopiș – Sălaj et Valea Viilor – Sibiu). 

Le programme « Roumanie Remarquable » soutient les communautés locales dans :

• La découverte et la préservation de l’histoire et des lieux
• La promotion de l’histoire et du patrimoine auprès des habitants et des visiteurs
• Le développement durable par la culture et le patrimoine