Acteurs techniques

Dans le cadre de la coopération décentralisée, l’engagement des collectivités territoriales repose sur un réseau d’acteurs diversifiés aux compétences complémentaires. La mobilisation de l’ensemble des acteurs concernés est indispensable à la qualité et à la pérennité des actions. Ces partenariats permettent d’accéder à un réseau d’experts, qu’ils soient issus de structures institutionnelles ou de la société civile, qu’ils agissent au niveau national, européen ou international.

Organisations et réseaux internationaux

UNESCO

Le rôle de l’UNESCO est de dévelop­per la coopéra­tion intel­lectuelle et tech­nique dans les domaines de l’éducation, la sci­ence et la cul­ture. De plus, elle peut soutenir des actions et aider à l’établissement de parte­nar­i­ats avec des bailleurs de fonds (agences de développe­ment nationales et inter­na­tionales, Banque mon­di­ale, PNUD).

Les con­ven­tions établies par l’UNESCO sur le pat­ri­moine mon­di­al (1972), la sauve­g­arde du pat­ri­moine cul­turel immatériel (2003) et la pro­tec­tion et la pro­mo­tion de la diver­sité des expres­sions cul­turelles (2005) sont des guides et des appuis pré­cieux. Face à la vul­néra­bil­ité et à la fragilité naturelles du pat­ri­moine, à la mul­ti­pli­ca­tion des fac­teurs de risques, la com­mu­nauté inter­na­tionale a réa­gi et en pre­mier lieu, les Nations-Unies, qui, par l’intermédiaire de l’UNESCO, ont défi­ni des critères d’identification du pat­ri­moine, des mesures de pro­tec­tion, de sauve­g­arde et de mise en valeur. Une des pre­mières étapes sig­ni­fica­tives réside dans la con­struc­tion d’un droit inter­na­tion­al du pat­ri­moine et la pro­mo­tion de lég­is­la­tions nationales avec la sig­na­ture, en 1972, de la con­ven­tion sur la pro­tec­tion du pat­ri­moine mon­di­al, cul­turel et naturel. Le Comité du pat­ri­moine mon­di­al (CPM), organe de mise en œuvre de la con­ven­tion, a élaboré des critères pré­cis pour l’inscription de biens sur la liste du pat­ri­moine mon­di­al et pour l’assistance inter­na­tionale fournie à ce titre aux États mem­bres.

L’UNESCO œuvre égale­ment pour la mise en réseau des dif­férents acteurs. Le CPM s’est rap­proché d’organismes inter­gou­verne­men­taux ou non-gou­verne­men­taux œuvrant au niveau inter­na­tion­al en faveur du pat­ri­moine : le Con­seil inter­na­tion­al des mon­u­ments et des sites (ICOMOS), l’Union inter­na­tionale pour la con­ser­va­tion de la nature (IUCN), le Con­seil inter­na­tion­al des musées (ICOM), l’Organisation mon­di­ale des douanes (OMD), le Cen­tre inter­na­tion­al d’études pour la con­ser­va­tion et la restau­ra­tion des biens cul­turels (ICCROM).

Au-delà des actions citées, l’UNESCO par­ticipe à la sen­si­bil­i­sa­tion des États et des pop­u­la­tions à la richesse du pat­ri­moine dans le monde. Dis­posant d’un bud­get mince face à l’ampleur de la tâche, l’UNESCO s’associe le plus sou­vent à des opéra­tions con­crètes de préser­va­tion et de sauve­g­arde du pat­ri­moine mis­es en place par d’autres acteurs (États, organ­i­sa­tions non-gou­verne­men­tales, col­lec­tiv­ités locales).

L’action de l’UNESCO, dans le cadre de la mise en œuvre de la con­ven­tion de 1972, con­naît un très grand suc­cès : en témoigne le nom­bre de sig­nataires de cette con­ven­tion inter­na­tionale (193 États-par­ties) et le nom­bre de biens déjà inscrits sur la liste (1092 biens d’exception répar­tis dans 167 États en 2019).

Site internet : whc.unesco.org

Pro­gramme des Nations-Unies pour l’environnement

Acronyme : PNUE, ONU Envi­ron­nement

Date de création : 1972

Le Pro­gramme des Nations Unies pour l’environnement est la prin­ci­pale autorité mon­di­ale en matière d’environnement. Elle définit le pro­gramme envi­ron­nemen­tal mon­di­al, favorise la mise en œuvre cohérente de la dimen­sion envi­ron­nemen­tale du développe­ment durable au sein du sys­tème des Nations Unies et sert de défenseur de l’environnement mon­di­al. Sa mis­sion est d’encourager les parte­nar­i­ats dans la prise en charge de l’environnement en étant exem­plaire, en infor­mant et en per­me­t­tant aux pays et aux com­mu­nautés d’améliorer leur qual­ité de vie sans com­pro­met­tre celle des généra­tions futures. Face à des défis envi­ron­nemen­taux mon­di­aux sans précé­dent, ONU Envi­ron­nement s’emploie à aider les gou­verne­ments, la société civile et le secteur privé à pro­téger la planète.

Site internet : www.unep.org

Commission nationale française pour l’UNESCO

Acronyme : CNFU

Date de création : 1946

La Com­mis­sion nationale française pour l’UNESCO a été créée en appli­ca­tion de l’article 7 de l’Acte con­sti­tu­tif de l’UNESCO qui prévoit l’établissement de com­mis­sions nationales dans cha­cun des États mem­bres. L’objectif de la CNFU est de con­tribuer au ren­force­ment de l’influence française, intel­lectuelle et pro­gram­ma­tique au sein de l’UNESCO en con­sti­tu­ant un réser­voir d’experts de haut niveau pour mobilis­er le savoir-faire français ain­si qu’un lieu d’échanges d’idées en lien avec l’agenda de l’organisation. La com­mis­sion vise égale­ment à pro­mou­voir le rôle de l’UNESCO et de ses valeurs auprès de la société française. Pour cela, elle informe et sen­si­bilise autour de l’UNESCO et de ses actions, veille à la mise en œuvre des pro­grammes en France, ini­tie et met en œuvre des coopéra­tions inter­na­tionales dans les domaines de com­pé­tence de l’UNESCO. La CNFU tra­vaille au développe­ment des coopéra­tions avec la société civile (asso­ci­a­tions, secteur privé, entre­pris­es et fon­da­tions). Dans ce cadre, elle a été pro­fondé­ment rénovée en 2014, avec comme objec­tif de mieux jouer son rôle d’interface entre l’UNESCO et la société civile française.

Site internet : unesco.delegfrance.org/-Francais

Organisation des villes du patrimoine mondial

Acronyme : OVMP

Date de créa­tion : 1993

L’Organisation des villes du pat­ri­moine mon­di­al (OVPM) a pour mis­sion d’aider les villes mem­bres à per­fec­tion­ner leurs modes de ges­tion en fonc­tion des exi­gences par­ti­c­ulières attribuables à la présence de sites inscrits sur la liste du pat­ri­moine mon­di­al. Active dans toutes les régions de la planète, l’OVPM organ­ise chaque année plusieurs activ­ités, ren­con­tres et con­cours des­tinés à la fois aux élus, experts en pat­ri­moine, grand pub­lic et jeunes généra­tions. L’événement phare de l’organisation, le Con­grès mon­di­al, per­met, quant à lui, la ren­con­tre de toute la com­mu­nauté des villes du pat­ri­moine mon­di­al pour dis­cuter et échang­er sur des thèmes qui touchent le pat­ri­moine mon­di­al urbain.

Site internet : www.ovpm.org

Commission Culture de Cités et Gouvernements Locaux Unis

Acronyme : CGLU

Date de créa­tion : 2004

La Com­mis­sion Cul­ture de Cités et Gou­verne­ments Locaux Unis représente et défend les intérêts des gou­verne­ments locaux et régionaux de toutes tailles sur la scène mon­di­ale. CGLU encour­age la coopéra­tion entre les gou­verne­ments locaux dans le but de favoris­er l’émergence d’une autonomie et d’une démoc­ra­tie locale. Depuis l’adoption de l’Agenda 21 de la cul­ture en 2004, la Com­mis­sion Cul­ture de la CGLU promeut la com­préhen­sion de la cul­ture comme dimen­sion fon­da­men­tale du développe­ment durable. En rai­son de sa diver­sité, le pat­ri­moine cul­turel vivant est en évo­lu­tion con­stante et ses com­posantes inter­agis­sent avec les dimen­sions du développe­ment durable. Ce lien revêt une impor­tance toute par­ti­c­ulière à l’échelle locale, comme le reflè­tent les poli­tiques cul­turelles des gou­verne­ments locaux et les valeurs et pra­tiques cul­turelles des indi­vidus, groupes, organ­i­sa­tions de la société civile et autres par­ties prenantes.

Site inter­net : www.uclg.org/fr

Conseil international des monuments et des sites

Acronyme : ICOMOS

Date de créa­tion : 1964

Le Con­seil Inter­na­tion­al des Mon­u­ments et des Sites (ICOMOS) est une organ­i­sa­tion non gou­verne­men­tale, regroupant 110 pays, qui se con­sacre à la con­ser­va­tion et à la pro­tec­tion des mon­u­ments et des sites dans le monde entier. Défenseur des con­ven­tions inter­na­tionales et auteur de nom­breuses chartes et direc­tives (en par­ti­c­uli­er la Charte de Venise de 1964), ICOMOS est l’organe con­sul­tatif offi­ciel de l’UNESCO pour le pat­ri­moine mon­di­al cul­turel. Créée en 1965, la sec­tion française du Con­seil Inter­na­tion­al des Mon­u­ments et des Sites est l’un des plus impor­tants comités nationaux de l’ICOMOS. ICOMOS France est une asso­ci­a­tion recon­nue d’utilité publique. Avec l’appui de son réseau inter­na­tion­al, elle oeu­vre à la dif­fu­sion de la con­nais­sance et de l’expertise rel­a­tives aux ques­tions pat­ri­mo­ni­ales sur le ter­ri­toire français. ICOMOS France compte plus de 1 000 mem­bres, pro­fes­sion­nels, experts, entre­pris­es, asso­ci­a­tions et col­lec­tiv­ités ter­ri­to­ri­ales. Lieu de ren­con­tre inter­dis­ci­plinaire, ICOMOS France con­tribue, par sa réflex­ion et son exper­tise, à la mise en oeu­vre des con­ven­tions inter­na­tionales con­cer­nant les pat­ri­moines et con­duit des mis­sions d’expertise et d’audit, en France et à l’étranger, pour le compte du gou­verne­ment français, de l’UNESCO ou d’ICOMOS inter­na­tion­al.

Site inter­net : www.icomos.org

Cen­tre inter­na­tion­al d’études pour la con­ser­va­tion et la restau­ra­tion des biens culturels

Acronyme : ICCROM

Date de créa­tion : 1956

L’ICCROM est une organ­i­sa­tion inter­gou­verne­men­tale qui promeut la con­ser­va­tion de toutes les formes de pat­ri­moine cul­turel, dans l’ensemble des régions du monde. L’organisation a été con­sti­tuée à la suite de la Sec­onde Guerre mon­di­ale en réac­tion à la destruc­tion général­isée et au besoin urgent de recon­stru­ire les biens cul­turels. L’ICCROM réu­nit 136 États mem­bres pour lesquels l’organisation offre un sou­tien en matière de sauve­g­arde du pat­ri­moine à l’intérieur et au-delà des fron­tières. OEu­vrant au niveau inter­na­tion­al et à l’échelle gou­verne­men­tale, auprès des insti­tu­tions et des pro­fes­sion­nels de ter­rain, l’organisation engage et informe de nou­velles généra­tions de pro­fes­sion­nels ain­si que le pub­lic intéressé par le pat­ri­moine. En tant qu’organisation inter­gou­verne­men­tale dotée d’un large réseau d’experts, l’ICCROM s’appuie sur des coopéra­tions insti­tu­tion­nelles formelles avec des organ­i­sa­tions telles que l’UNESCO et son Comité du pat­ri­moine mon­di­al pour lequel l’ICCROM joue un rôle d’organe con­sul­tatif, avec des organ­i­sa­tions non-gou­verne­men­tales à l’instar de l’ICOMOS, de l’ICOM et de l’Institut Inter­na­tion­al de la Con­ser­va­tion (IIC), ain­si qu’avec des insti­tu­tions sci­en­tifiques et des uni­ver­sités des États mem­bres. Ceux qui se trou­vent en pre­mière ligne de la préser­va­tion du pat­ri­moine, à savoir les sci­en­tifiques, les restau­ra­teurs, les con­ser­va­teurs de musées, les ges­tion­naires de sites, les archivistes, les chercheurs et les archéo­logues ont recours à l’ICCROM pour mieux se for­mer, s’informer, men­er des recherch­es, des coopéra­tions et des actions de pro­mo­tion.

Site inter­net : www.iccrom.org

Le Comité national français du Conseil international des Musées

Acronyme : ICOM France

Date de créa­tion : 1946

Le Comité nation­al français d’ICOM est le réseau français des pro­fes­sion­nels des musées. Acteur majeur du champ muséal, il rassem­ble aujourd’hui 4400 mem­bres indi­vidu­els et 400 mem­bres insti­tu­tion­nels. Ses mem­bres for­ment une com­mu­nauté large et diver­si­fiée d’acteurs répar­tis sur tout le ter­ri­toire issu de toutes les dis­ci­plines : Beaux-arts, Sci­ences et tech­niques, His­toire naturelle, Éco­musées ou musées de société etc. Ensem­ble, les mem­bres d’ICOM France œuvrent à représen­ter et pro­mou­voir les musées, et à accom­pa­g­n­er cha­cun dans ses mis­sions pro­fes­sion­nelles : ges­tion des col­lec­tions, accueil de publics élar­gis, for­ma­tion et inté­gra­tion de nou­veaux métiers, adop­tion des nou­velles tech­nolo­gies, recherche de finance­ment etc. Au plan inter­na­tion­al, ICOM France est l’un des prin­ci­paux con­tribu­teurs du Con­seil Inter­na­tion­al des Musées (ICOM), com­posé de 40 860 mem­bres répar­tis dans 138 pays. ICOM France incite aus­si ses mem­bres à s’insérer dans le réseau inter­na­tion­al que for­ment les trente comités inter­na­tionaux d’ICOM, lieux d’échanges, de savoir-faire, d’expériences et de bonnes pra­tiques. Il incar­ne égale­ment la fonc­tion de relais con­stant de l’excellence française en matière de musées et agit de manière volon­tariste pour le ray­on­nement de la cul­ture et de la langue français­es. Il est soutenu dans cette action par la délé­ga­tion générale à la langue française et aux langues de France.

Site inter­net : www.icom-musees.fr

Comité français du bouclier bleu

Acronyme : CFBB

Date de créa­tion : 2001

Le Comité Français du Boucli­er Bleu (CFBB) est une asso­ci­a­tion déclarée d’utilité publique œuvrant à la pro­tec­tion du pat­ri­moine cul­turel en temps de crise (con­flits, cat­a­stro­phes naturelles ou anthropiques, etc.) relais de Blue Shield Inter­na­tion­al (BSI) en France, le comité français con­cen­tre ses activ­ités sur la préven­tion des risques et la réponse à l’urgence sur le pat­ri­moine cul­turel en France et en Europe, en par­ti­c­uli­er pour les cat­a­stro­phes naturelles.

Ses activ­ités sont cen­trées sur :

  • L’information de tous les acteurs de la sauve­g­arde du pat­ri­moine et du grand public
  • La for­ma­tion spé­cial­isée à l’urgence pour tous les types de patrimoines
  • Le rap­proche­ment et le développe­ment de parte­nar­i­ats entre les secteurs du pat­ri­moine et ceux du sec­ours et de l’urgence Il fonc­tionne en réseau avec les autres comités nationaux du Boucli­er Bleu.

Le Boucli­er Bleu ou Blue Shield Inter­na­tion­al, crée en 1996, œuvre à la pro­tec­tion du pat­ri­moine cul­turel men­acé par les guer­res et les cat­a­stro­phes naturelles à l’échelle mon­di­ale dans le cadre de la mise en œuvre de la con­ven­tion de La Haye de 1954. Il est con­sti­tué d’un Con­seil, com­posé de 5 mem­bres élus et des représen­tants des 4 asso­ci­a­tions inter­na­tionales fon­da­tri­ces : le Con­seil inter­na­tion­al des musées (ICOM), le Con­seil inter­na­tion­al des mon­u­ments et des sites (ICOMOS), le Con­seil inter­na­tion­al des archives (ICA), la Fédéra­tion inter­na­tionale des asso­ci­a­tions et insti­tu­tions de bib­lio­thèques (IFLA) et s’appuie sur un réseau de comités nationaux (30 con­sti­tués et autant en cours de con­sti­tu­tion) et un réseau d’experts.

Site inter­net : theblueshield.org/www.bouclier-bleu.fr

Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature

Acronyme : IUCN France

Date de créa­tion : 1992

L’UICN est la plus anci­enne et la plus vaste organ­i­sa­tion mon­di­ale de con­ser­va­tion de la nature. Créée en 1948, elle compte plus de 1300 organ­i­sa­tions mem­bres (États, organ­ismes publics, organ­i­sa­tions non-gou­verne­men­tales) et plus de 16 000 experts. Sa mis­sion est dédiée à la con­ser­va­tion de la nature et l’utilisation durable et équitable des ressources naturelles. L’UICN a un statut d’observateur auprès des Nations-Unies et le statut d’organisation con­sul­ta­tive auprès de l’UNESCO pour éval­uer les biens naturels du Pat­ri­moine mon­di­al. Le Comité français de l’UICN rassem­ble les mem­bres et les experts de l’UICN en France. Il regroupe 2 min­istères, 8 organ­ismes publics, 42 ONG et plus de 250 experts réu­nis en com­mis­sions spé­cial­isées et en groupes de tra­vail thé­ma­tiques. Par cette com­po­si­tion mixte, il est une plate-forme unique de dia­logue, d’expertise et d’action sur les enjeux de la bio­di­ver­sité. Le Comité français de l’UICN a mis en place 7 pro­grammes con­sacrés aux poli­tiques de la bio­di­ver­sité, aux aires pro­tégées, aux espèces, à la ges­tion des écosys­tèmes, à l’éducation et à la com­mu­ni­ca­tion, à l’outre-mer, et à la coopéra­tion inter­na­tionale. Leur mise en œuvre repose sur l’implication de ses organ­ismes mem­bres, de ses experts et de ses parte­naires, inclu­ant notam­ment les entre­pris­es et les col­lec­tiv­ités ter­ri­to­ri­ales. Depuis près de dix ans, l’UICN France a engagé un tra­vail auprès des col­lec­tiv­ités ter­ri­to­ri­ales pour encour­ager, ren­forcer et val­oris­er leur impli­ca­tion en faveur de la bio­di­ver­sité. Elle s’appuie pour cela sur son réseau, et en par­ti­c­uli­er les 200 par­tic­i­pants de son groupe de tra­vail dédié (Col­lec­tiv­ités & Bio­di­ver­sité) inclu­ant des col­lec­tiv­ités parte­naires. C’est dans ce cadre qu’a été réal­isée en 2015 l’étude sur la coopéra­tion décen­tral­isée et la bio­di­ver­sité.

Site inter­net : www.uicn.fr

Conseil International des Archives

Acronyme : ICA

Date de créa­tion : 1948

Le Con­seil Inter­na­tion­al des Archives est une ONG qui agit en faveur de la ges­tion, la con­ser­va­tion, le traite­ment et l’utilisation du pat­ri­moine archivis­tique mon­di­al. Pour l’ICA, un archivage effi­cace est un préal­able à la bonne gou­ver­nance, au respect de la loi, à la trans­parence admin­is­tra­tive, à la con­ser­va­tion de la mémoire col­lec­tive et à l’accès des citoyens à l’information. À ce titre, il représente et rassem­ble les insti­tu­tions et les pro­fes­sion­nels des archives du monde entier. Il encour­age ain­si le dia­logue, les échanges et la trans­mis­sion des con­nais­sances sur les archives au-delà des fron­tières nationales. L’ICA est financée par ses mem­bres qui définis­sent ses axes pri­or­i­taires. L’adhésion y est ouverte à toute per­son­ne ou organ­i­sa­tion qui s’intéresse au traite­ment des archives ou à l’accès aux fonds. Fort d’environ 1 500 mem­bres provenant de 199 pays et ter­ri­toires, l’ICA a voca­tion à cap­i­talis­er la diver­sité cul­turelle de ses mem­bres afin de résoudre cer­taines dif­fi­cultés liées au domaine des archives et de faire évoluer la pro­fes­sion d’archiviste.

Site inter­net : www.ica.org/fr

La Fédéra­tion Inter­na­tionale des Asso­ci­a­tions et Insti­tu­tions de Bibliothèques

Acronyme : IFLA

Date de créa­tion : 1948

La Fédéra­tion Inter­na­tionale des Asso­ci­a­tions et Insti­tu­tions de Bib­lio­thèques (IFLA) est la prin­ci­pale organ­i­sa­tion représen­tant les intérêts des bib­lio­thèques et des ser­vices d’information et de leurs usagers. À l’échelle inter­na­tionale, elle est le porte-parole des bib­lio­thé­caires et des doc­u­men­tal­istes dont l’un des prin­ci­paux axes de tra­vail est la préser­va­tion du pat­ri­moine cul­turel. Ce tra­vail est soutenu par 16 cen­tres IFLA PAC (Pro­gramme stratégique d’IFLA pour la préser­va­tion et la con­ser­va­tion) à tra­vers le monde et spé­cial­isés dans dif­férents domaines de la préser­va­tion et de la con­ser­va­tion. Le but est de s’assurer que les doc­u­ments de bib­lio­thèques et d’archives, pub­liés ou non, sous tout type de for­mats, soient préservés et acces­si­bles aus­si longtemps que possible.

Site inter­net : www.ifla.org

Organisations et réseaux européens

À l’échelle européenne, le Con­seil de l’Europe, l’Union européenne et les organ­ismes qui leur sont rat­tachés peu­vent accom­pa­g­n­er les pro­jets de coopéra­tion décentralisée.

Conseil de l’Europe

Acronyme : COE

Date de créa­tion : 1949

Le Con­seil de l’Europe regroupe 47 pays mem­bres. Il a pour mis­sion de favoris­er la con­struc­tion d’un espace européen démoc­ra­tique et juridique com­mun, de dévelop­per la prise de con­science et la mise en valeur de l’identité cul­turelle de l’Europe et de sa diver­sité. Son rôle con­siste à fournir aux pou­voirs publics et à la société civile des sché­mas d’intervention pour un usage durable des ressources pat­ri­mo­ni­ales et paysagères du ter­ri­toire perçues comme un poten­tiel de développe­ment humain et de régénéra­tion locale. Cette démarche se dis­tingue de celle de l’Union européenne qui développe des pro­grammes financiers de sou­tien. Sa con­tri­bu­tion essen­tielle est de fournir des doc­u­ments, cadres d’intervention, sous forme de conventions :

  • Con­ven­tion cul­turelle européenne (1954)
  • Con­ven­tion pour la sauve­g­arde du pat­ri­moine archi­tec­tur­al de l’Europe (Grenade, 1985)
  • Con­ven­tion européenne pour la pro­tec­tion du pat­ri­moine archéologique (La Valette, 1992)
  • Con­ven­tion européenne du paysage (Flo­rence, 2000)
  • Con­ven­tion-cadre sur la valeur du pat­ri­moine cul­turel pour la société (Faro, 2005)

Le Con­seil de l’Europe encour­age égale­ment des actions de sensibilisation :

  • Les journées européennes du pat­ri­moine (JEP), lancées en 1991 par le Con­seil de l’Europe, et dev­enues depuis 1999 une action con­jointe du Con­seil de l’Europe et de la Com­mis­sion européenne
  • Le pro­gramme des Itinéraires cul­turels, nés en 1987, devenu accord par­tiel élar­gi en 2010, dont la Com­mis­sion européenne est égale­ment parte­naire depuis 2017
  • Le Réseau européen du pat­ri­moine HEREIN regroupe autour du Con­seil de l’Europe les admin­is­tra­tions européennes respon­s­ables de la pro­tec­tion du pat­ri­moine de 42 pays.

Il met à dis­po­si­tion du pub­lic, des admin­is­tra­tions, des pro­fes­sion­nels un sys­tème per­ma­nent d’informations sur le pat­ri­moine cul­turel : un réseau de cor­re­spon­dants nationaux, une base d’informations et d’analyse des poli­tiques du pat­ri­moine, un thésaurus en 16 langues Depuis 2016, un réseau des admin­is­tra­tions en charge de la poli­tique des jardins en Europe a été con­sti­tué à l’initiative de la France.

Les objec­tifs de ce réseau « HEREIN au jardin » sont de :

  • Con­tribuer à la con­sti­tu­tion d’un réseau de pays volontaires
  • Pro­mou­voir l’échange d’informations et de savoir-faire en matière de jardins
  • Val­oris­er les activ­ités nationales et inter­na­tionales autour des jardins
  • Sen­si­bilis­er les dif­férents publics au thème des jardins grâce à l’opération « Ren­dez-vous aux jardins »

De plus, le Con­seil de l’Europe développe dif­férents pro­grammes régionaux en Europe du sud-est qui visent à légitimer la con­struc­tion de l’État de droit en matière de lég­is­la­tion archi­tec­turale, pat­ri­mo­ni­ale et urbaine.

Sites inter­net : www.coe.int/fr/

Itinéraires culturels du Conseil de l’Europe

Date de créa­tion : 1987

Le pro­gramme des Itinéraires cul­turels du Con­seil de l’Europe a été lancé en 1987 : la déc­la­ra­tion de Saint– Jacques de Com­postelle a jeté les bases du pre­mier itinéraire cul­turel. Aujourd’hui, plus de 30 itinéraires sont cer­ti­fiés et tra­versent les 50 pays sig­nataires de la con­ven­tion cul­turelle européenne. Chaque itinéraire doit répon­dre aux critères de cer­ti­fi­ca­tion étab­lis par les réso­lu­tions statu­taires du Comité des Min­istres du Con­seil de l’Europe : en réu­nis­sant le pat­ri­moine matériel et immatériel, illus­trant les mul­ti­ples cul­tures, iden­tités, tra­di­tions qui for­gent le con­ti­nent européen, et pro­mou­vant les valeurs défendues par le Con­seil de l’Europe.

Chaque itinéraire cul­turel est porté par un réseau asso­ci­atif transna­tion­al, qui assure la par­tic­i­pa­tion des acteurs locaux, dans l’esprit de la con­ven­tion de Faro sur la valeur du pat­ri­moine cul­turel pour la société. Une fois cer­ti­fiés, les itinéraires cul­turels sont éval­ués tous les trois ans. Un accord par­tiel élar­gi a été créé par le Con­seil de l’Europe en 2010 et réu­nit aujourd’hui plus de 30 pays.

Site inter­net : www.coe.int/fr/web/cultural-routes

Union européenne

Acronyme : UE

Date de créa­tion : 1957

L’Union européenne s’emploie à pro­mou­voir la diver­sité cul­turelle au sein des États mem­bres, ain­si que la cul­ture et le pat­ri­moine com­mun con­for­mé­ment au traité sur le fonc­tion­nement de l’UE. Le traité de Lis­bonne rap­pelle que la cul­ture est du ressort des États mem­bres. Pour autant, il proclame que l’UE doit pren­dre en compte la cul­ture dans toutes ses actions, de manière à encour­ager le respect inter­cul­turel et à pro­mou­voir la diver­sité. Dans ce cadre, la Com­mis­sion européenne veille à ce que la pro­mo­tion de la cul­ture et de la diver­sité cul­turelle soit prise en con­sid­éra­tion lors de l’élaboration des déci­sions et lég­is­la­tions de l’Union européenne ayant un impact sur la cul­ture.

En 2007, elle a pro­posé un agen­da européen de la cul­ture axé sur trois grands objec­tifs com­muns : la pro­mo­tion de la diver­sité cul­turelle et du dia­logue inter­cul­turel, la cul­ture en tant que catal­y­seur de la créa­tiv­ité et la cul­ture en tant qu’élément essen­tiel des rela­tions inter­na­tionales de l’Union européenne. Pour réalis­er ces trois objec­tifs stratégiques, l’agenda européen de la cul­ture a intro­duit de nou­velles méth­odes de coopéra­tion avec les dif­férentes par­ties con­cernées : dia­logue struc­turé avec le secteur cul­turel, inté­gra­tion accrue de la cul­ture dans tous les pro­grammes et poli­tiques de l’UE, sys­tème de coopéra­tion plus struc­turé entre les États mem­bres et les insti­tu­tions de l’UE. Dans ce cadre, la Com­mis­sion a élaboré et mis en place un cer­tain nom­bre de pro­grammes et de mesures poli­tiques visant à soutenir et com­pléter les actions des États mem­bres et pro­mou­voir la coopéra­tion entre acteurs cul­turels notam­ment via le pro­gramme de finance­ment « Europe Créa­tive ».

En 2016, la Com­mis­sion européenne et la Haute-Représen­tante de l’Union pour les affaires étrangères et la poli­tique de sécu­rité ont présen­té la « stratégie de l’UE dans le domaine des rela­tions cul­turelles inter­na­tionales ». Visant à encour­ager la coopéra­tion cul­turelle entre l’UE et ses pays parte­naires et à pro­mou­voir un ordre mon­di­al fondé sur la paix, l’État de droit, la lib­erté d’expression, la com­préhen­sion mutuelle et le respect des valeurs fon­da­men­tales, cette stratégie accorde une place fon­da­men­tale à la cul­ture et au pat­ri­moine. Ce cadre stratégique vise à met­tre en place des rela­tions cul­turelles inter­na­tionales plus étroites et plus effi­caces ain­si qu’un nou­veau mod­èle de coopéra­tion avec les États mem­bres, les insti­tuts cul­turels nationaux, les opéra­teurs privés et publics de l’UE et de ses pays parte­naires, en ouvrant de nou­velles per­spec­tives, en créant des syn­er­gies et en opti­misant les avan­tages socio-économiques.

En 2017, la Com­mis­sion a adop­té un nou­v­el agen­da européen pour la cul­ture, suivi en 2018 d’un cadre européen d’actions pour le pat­ri­moine cul­turel.

Site internet : www.europa.eu/european-union/index_fr

L’Année européenne du pat­ri­moine cul­turel 2018 a été proclamé « Année européenne du pat­ri­moine cul­turel », avec pour objec­tif général de soutenir les efforts que four­nissent l’Union, les États mem­bres et les autorités régionales et locales, en coopéra­tion avec le secteur du pat­ri­moine cul­turel et la société civile au sens large, afin de pro­téger, sauve­g­arder, réu­tilis­er, dévelop­per, val­oris­er et pro­mou­voir le pat­ri­moine cul­turel de l’Europe.

L’Année européenne a con­tribué à pro­mou­voir le pat­ri­moine cul­turel en tant qu’élément impor­tant des rela­tions entre l’Union et les pays tiers, en se fon­dant sur l’intérêt et les besoins des pays parte­naires et sur l’expertise européenne en matière de pat­ri­moine cul­turel. Avec 18 000 évène­ments en Europe qui ont atteint 10 mil­lions de per­son­nes, l’année européenne s’est avérée être une man­i­fes­ta­tion très mobilisatrice.

En décem­bre 2018, la Com­mis­sion a pub­lié un Cadre européen d’actions pour le pat­ri­moine cul­turel. Ce doc­u­ment bâtit sur les acquis de l’Année européenne et en des­sine la postérité, sous la forme de 65 actions qui seront mis­es en œuvre en 2019 et 2020. Le Cadre européen d’actions iden­ti­fie égale­ment 4 principes que l’Union européenne va con­tin­uer à observ­er dans ses actions en faveur du pat­ri­moine et organ­ise ces derniers autour de 5 grands piliers. Les 4 principes sont les suiv­ants :

  • une approche holis­tique du pat­ri­moine,
  • l’intégration du pat­ri­moine dans toutes les poli­tiques per­ti­nentes de l’Union européenne,
  • la col­lecte de don­nées,
  • la coopéra­tion mul­ti­parte­naires.

Tous les acteurs européens et insti­tu­tions du pat­ri­moine seront asso­ciés à l’action de la Com­mis­sion, et réu­nis régulière­ment au sein d’un Forum pat­ri­moine qui se réu­ni­ra au moins une fois par an.

Relais Culture Europe

Acronyme : RCE

Date de créa­tion : 1998

Struc­ture publique nationale, le Relais Cul­ture Europe est une plate­forme d’innovation sur l’Europe et la cul­ture. Sa mis­sion est de soutenir les pra­tiques d’innovation cul­turelle européenne des acteurs cul­turels et créat­ifs par l’appui au développe­ment de capac­ités et de pro­jets, de réseaux de coopéra­tion et de com­mu­nautés européennes d’échanges et de recherche. Assur­ant la fonc­tion de Bureau Europe Créa­tive France, le RCE accom­pa­gne les acteurs cul­turels et créat­ifs dans la mobil­i­sa­tion du pro­gramme Europe Créa­tive autour de pro­jets à dimen­sion européenne. Le RCE pro­pose égale­ment un guichet unique d’information sur les autres finance­ments européens ouverts à la cul­ture. Dans le cadre de ses mis­sions, le RCE pro­pose un ensem­ble d’activités : 

  • Une infor­ma­tion et une sen­si­bil­i­sa­tion sur les enjeux européens, les pro­grammes de finance­ment ouverts à la cul­ture ou les pra­tiques exis­tantes 
  • Un accom­pa­g­ne­ment dans l’analyse des pra­tiques, le mon­tage de pro­jets ou le développe­ment de straté­gies européennes 
  • Des espaces de réflex­ion, de débat et de mise en réseau au niveau nation­al et européen (groupes de réflex­ions, col­lo­ques, séminaires)

Site inter­net : www.relais-culture-europe.eu

Instituts culturels nationaux de l’Union européenne

Acronyme : EUNIC

Date de créa­tion : 2006

Le réseau EUNIC regroupe les insti­tuts européens chargés de l’action cul­turelle. Ses 36 mem­bres représen­tant les 28 États mem­bres de l’UE sont présents dans plus de 105 pays avec plus de 2000 étab­lisse­ments et des parte­naires locaux. Leur action porte sur les arts, les langues, la jeunesse, l’enseignement, les sci­ences, le pat­ri­moine, le dia­logue inter­cul­turel et le développe­ment. En con­tribuant à mutu­alis­er les ressources et l’expertise en matière de cul­ture et développe­ment, le réseau EUNIC oeu­vre à la réal­i­sa­tion de pro­jets col­lab­o­rat­ifs transna­tionaux dans ces domaines.

L’objectif est de dévelop­per une méthodolo­gie com­mune pour le secteur cul­turel en Europe, val­oris­er ce mod­èle européen, ren­forcer le dia­logue cul­turel, les échanges et la coopéra­tion en par­ti­c­uli­er dans les pays tiers. En 2017, un accord tri­par­tite est venu ren­forcer le parte­nar­i­at insti­tu­tion­nel entre le réseau EUNIC, la Com­mis­sion européenne et le Ser­vice Européen d’Action Extérieure. Il con­stitue une feuille de route visant à faciliter le développe­ment par les mem­bres d’EUNIC.

Site inter­net : www.eunicglobal.eu

Partenaires institutionnels et Agences nationales

L’État, et en par­ti­c­uli­er les min­istères, ont com­pé­tence en matière de poli­tique étrangère et de poli­tiques pat­ri­mo­ni­ales. En ce qui con­cerne les coopéra­tions décen­tral­isées, il est néces­saire de mutu­alis­er ces efforts pour que les poli­tiques de coopéra­tion et de val­ori­sa­tion du pat­ri­moine s’inscrivent dans le cadre plus vaste des straté­gies nationales.

Min­istère de l’Europe et des Affaires étrangèresDélé­ga­tion pour l’action extérieure des col­lec­tiv­ités territoriales

Acronymes : MEAE – DAECT

La Délé­ga­tion pour l’action extérieure des col­lec­tiv­ités ter­ri­to­ri­ales, rat­tachée à la Direc­tion générale de la mon­di­al­i­sa­tion, du développe­ment et des parte­nar­i­ats du MEAE, définit et met en œuvre la stratégie de sou­tien à la coopéra­tion décen­tral­isée par le biais d’appels à pro­jets, et ce, en com­plé­men­tar­ité avec l’action de l’ensemble des parte­naires.

La DAECT promeut le dia­logue avec les col­lec­tiv­ités et les asso­ci­a­tions, grâce à des groupes de tra­vail favorisant une approche partagée, et le développe­ment des parte­nar­i­ats en mutu­al­isant, notam­ment avec les opéra­teurs. Elle apporte son con­cours aux postes diplo­ma­tiques et con­sulaires français ain­si qu’aux pré­fec­tures. De plus, elle con­tribue à l’élaboration des textes juridiques et à l’amélioration des modal­ités d’exercice de la coopéra­tion décen­tral­isée.

La DAECT four­nit des ser­vices d’information, d’analyse et de con­seil auprès des col­lec­tiv­ités engagées à l’international. Elle met en place des out­ils favorisant la mise en cohérence et la mutu­al­i­sa­tion : assis­es bilatérales, por­tail de la coopéra­tion décen­tral­isée, atlas français de la coopéra­tion décen­tral­isée, plate­forme tourisme sol­idaire ain­si que des out­ils favorisant le développe­ment des coopéra­tions décen­tral­isées tels que les appels à pro­jets en ligne ou les fonds con­joints ou bilatéraux.

Le pôle des sci­ences humaines et sociales, archéolo­gie et pat­ri­moine, lui aus­si rat­taché à la Direc­tion générale de la mon­di­al­i­sa­tion, par­ticipe active­ment à la mise en oeu­vre de la poli­tique pat­ri­mo­ni­ale de la France à l’étranger, au niveau bilatéral, com­mu­nau­taire et inter­na­tion­al. Il sou­tient notam­ment les ini­tia­tives con­duites par la DAECT pour l’action extérieure des col­lec­tiv­ités ter­ri­to­ri­ales. Il pro­pose son assis­tance pour accom­pa­g­n­er les pro­jets de coopéra­tion avec des parte­naires étrangers, en met­tant en rela­tion les parte­naires per­ti­nents. Ambas­sades et réseau cul­turel français à l’étranger, la coopéra­tion de la France pour la pro­tec­tion et la val­ori­sa­tion du pat­ri­moine cul­turel est coor­don­née par les ambas­sades, dépen­dantes du MEAE.

Dans le domaine du pat­ri­moine, les ser­vices cul­turels de ces ambas­sades sont com­pé­tents et agis­sent en accord avec les autorités locales au tra­vers de trois axes prin­ci­paux :

  • La coopéra­tion avec les États parte­naires pour la pro­tec­tion et la val­ori­sa­tion de sites et de biens cul­turels matériels et immatériels
  • La lutte con­tre le traf­ic illicite des biens cul­turels
  • La pro­mo­tion du pat­ri­moine cul­turel comme out­il de développe­ment économique et social.

De plus, les représen­ta­tions peu­vent compter sur le réseau cul­turel français (ser­vices de coopéra­tion dont les Insti­tuts français et les Alliances français­es) qui mul­ti­plie les parte­nar­i­ats avec les opéra­teurs cul­turels, les col­lec­tiv­ités locales, les uni­ver­sités, les organ­ismes mul­ti­latéraux pour jouer un rôle act­if au ser­vice des échanges en matière de pat­ri­moine notam­ment.

Site inter­net : www.diplomatie.gouv.fr

Expertise France

Acronyme : EF

Date de créa­tion : 2014

Exper­tise France est un opéra­teur pub­lic au ser­vice de l’action extérieure de la France, sous tutelle du MEAE et du min­istère de l’Économie et des Finances. La coopéra­tion avec les col­lec­tiv­ités con­stitue pour Exper­tise France un axe de développe­ment impor­tant qui fig­ure dans le con­trat d’objectifs et de moyens d’Expertise France avec l’État. Le ren­force­ment des parte­nar­i­ats avec les prin­ci­paux acteurs français de la coopéra­tion décen­tral­isée con­stitue un objec­tif à part entière de son plan d’actions compte tenu de la mon­tée en puis­sance des sujets por­tant sur la « gou­ver­nance » et la décen­tral­i­sa­tion chez les bailleurs et une demande d’expertise en forte crois­sance dans ces domaines. Exper­tise France inter­vient aujourd’hui dans une cen­taine de pays et sur 500 pro­jets avec un vol­ume d’activité de plus de 184 mil­lions d’euros en 2018. La mis­sion d’Expertise France con­siste à con­cevoir et met­tre en œuvre des pro­jets de coopéra­tion tech­nique pour répon­dre à des deman­des et des besoins exprimés par des pays parte­naires. Son finance­ment provient pour l’essentiel de l’Union européenne, de la France (min­istères et Agence Française de Développe­ment), des Nations Unies, du Fonds mon­di­al ou d’autres bailleurs mul­ti­latéraux ou bilatéraux. Ces parte­naires peu­vent être selon les cas des admin­is­tra­tions nationales ou locales mais aus­si des col­lec­tiv­ités locales ou encore des struc­tures grav­i­tant autour de la sphère publique (étab­lisse­ments de san­té, ONG etc.). Depuis les années 2000, les savoir-faire pat­ri­mo­ni­aux se trou­vent au cœur d’un nou­veau secteur de l’expertise tech­nique avec un vol­ume d’activité en con­stante pro­gres­sion au niveau inter­na­tion­al. En effet, la pro­tec­tion et la val­ori­sa­tion du pat­ri­moine s’inscrivent de plus en plus dans des pro­grammes d’envergure : amé­nage­ment urbain, straté­gies ter­ri­to­ri­ales, tourisme cul­turel et développe­ment durable. Face à ce défi, Exper­tise France appuie depuis 2017 le min­istère de la Cul­ture dans le développe­ment de l’expertise pat­ri­mo­ni­ale française sur la scène inter­na­tionale pro­mou­vant offres d’audit, con­seil, assis­tance tech­nique et pro­grammes de for­ma­tion.

Site inter­net : www.expertisefrance.fr

Min­istère de la Cul­ture – Direc­tion générale des pat­ri­moines, Départe­ment des affaires européennes et internationales

Acronymes : MC – DGP, DAEI

Le départe­ment des affaires européennes et inter­na­tionales coor­donne, en liai­son avec le secré­tari­at général, les actions européennes et inter­na­tionales de la direc­tion générale du min­istère de la Cul­ture. Il promeut la diver­sité cul­turelle et le dia­logue inter­cul­turel, par­ticipe à la con­struc­tion de l’Europe des pat­ri­moines et favorise le ray­on­nement de la France en matière d’architecture et de pat­ri­moine. À ce titre, il suit la mise en œuvre des con­ven­tions tech­niques et sci­en­tifiques dans ces deux domaines.

Pour l’exercice de ses mis­sions, il col­la­bore notam­ment avec l’Union européenne, le Con­seil de l’Europe, l’UNESCO et les organ­ismes com­pé­tents. Il s’appuie en tant que de besoin sur l’expertise tech­nique des ser­vices, des réseaux et leurs parte­naires.

De plus, il par­ticipe dans son domaine de com­pé­tences à la tutelle de ses opéra­teurs. Inter­ven­tion de la Direc­tion générale des pat­ri­moines :

  • Mis­sions d’expertise de pro­fes­sion­nels du min­istère de la Cul­ture sur les ques­tions lég­isla­tives et régle­men­taires pour la con­ser­va­tion et la mise en valeur du pat­ri­moine et des cen­tres his­toriques.
  • For­ma­tion des pro­fes­sion­nels en France ou dans leurs pays et aide à la mise en place de coopéra­tions décen­tral­isées avec des col­lec­tiv­ités ter­ri­to­ri­ales français­es.

Ain­si, la DGP pro­pose à Sites & Cités remar­quables de dévelop­per des coopéra­tions sur le thème du pat­ri­moine entre villes français­es et villes d’Europe cen­trale et ori­en­tale (Roumanie, Bul­gar­ie, République de Macé­doine du Nord), ain­si qu’au Mali. La DGP est égale­ment en charge du suivi des sites français inscrits sur la liste du pat­ri­moine mon­di­al de l’UNESCO.

Site inter­net : www.culture.gouv.fr

Min­istère de la Tran­si­tion Écologique et Sol­idaire – Min­istère de la Cohé­sion des ter­ri­toires et des rela­tions avec les col­lec­tiv­ités territoriales

Acronyme : MTES – MCTRCT

Le sou­tien et l’appui que dévelop­pent ces min­istères à l’attention des col­lec­tiv­ités engagées dans une coopéra­tion décen­tral­isée sur le thème du pat­ri­moine est vis­i­ble à tra­vers plusieurs actions. Les deux min­istères se sont engagés dans un parte­nar­i­at étroit avec l’Association des biens français du pat­ri­moine mon­di­al. Con­join­te­ment, ils sou­ti­en­nent les ges­tion­naires de biens français inscrits sur la liste du pat­ri­moine mon­di­al dans le respect des règles et recom­man­da­tions établies par l’UNESCO et dans une per­spec­tive de développe­ment durable. En 1998, les deux min­istères met­tent en place le Plan Urban­isme Con­struc­tion Archi­tec­ture (PUCA). Cette agence inter­min­istérielle vise à faire pro­gress­er les con­nais­sances sur les ter­ri­toires et les villes et éclair­er l’action publique. Il ini­tie des pro­grammes de recherche inci­ta­tive, de recherche-action, d’expérimentation et apporte son sou­tien à l’innovation et à la val­ori­sa­tion dans les domaines de l’aménagement des ter­ri­toires, de l’urbanisme, de l’habitat, de l’architecture et de la con­struc­tion en inclu­ant un volet pat­ri­moine.

De plus, la poli­tique de l’État dans le domaine de la pro­tec­tion des paysages et des sites s’appuie sur les capac­ités d’expertise des com­mis­sions départe­men­tales et de la Com­mis­sion supérieure des sites, per­spec­tives et paysages qui don­nent des avis sur l’ensemble des pro­grammes et pro­jets de pro­tec­tion et sur les plus impor­tants pro­jets d’aménagement dans les sites classés.

Com­posée de représen­tants des ser­vices de l’État, d’élus, et de mem­bres de la société civile, la Com­mis­sion a pour mis­sion de con­seiller le Min­istre pour l’élaboration et la mise en œuvre d’une poli­tique de pro­tec­tion, de con­ser­va­tion et de val­ori­sa­tion des mon­u­ments naturels, des sites, et des paysages urbains et ruraux.

Sites inter­net : www.ecologique-solidaire.gouv.frwww.cohesion-territoires.gouv.fr

VIVAPOLIS

Date de créa­tion : 2013

Le réseau VIVAPOLIS vise à fédér­er les acteurs publics et privés français qui tra­vail­lent à la con­cep­tion, à la con­struc­tion et au fonc­tion­nement de la ville durable, sur le ter­ri­toire nation­al mais aus­si à l’étranger, pour leur per­me­t­tre d’être indi­vidu­elle­ment et col­lec­tive­ment plus effi­caces dans leurs démarch­es et actions grâce à une meilleure syn­ergie. Il a pour objec­tif de partager les bonnes pra­tiques en ter­mes d’innovations tech­nologiques et de gou­ver­nance de pro­jets des villes et entre­pris­es français­es. Les actions du réseau pren­nent la forme d’échanges d’informations entre les mem­bres ou avec des acteurs extérieurs, de man­i­fes­ta­tions à l’étranger, d’organisations d’accueils de délé­ga­tions et de vis­ites de ter­rain en France, de créa­tion de fich­es thé­ma­tiques du savoir-faire français.

Site inter­net : www.cohesion-territoires.gouv.fr/vivapolis

Agence nationales de l’habitat

Acronyme : Anah

Date de créa­tion : 1971

L’Agence nationale de l’habitat est un étab­lisse­ment pub­lic placé sous la tutelle des min­istères en charge de la Cohé­sion des ter­ri­toires et des Rela­tions avec les col­lec­tiv­ités ter­ri­to­ri­ales, de l’Action et des Comptes publics et de l’Économie et des Finances. Sa mis­sion est d’améliorer le parc de loge­ments privés exis­tants et d’accompagner les col­lec­tiv­ités locales dans la déf­i­ni­tion et la mise en œuvre de leurs poli­tiques locales d’amélioration de l’habitat et de requal­i­fi­ca­tion urbaine. L’Anah accorde des aides finan­cières pour travaux sous con­di­tions de ressources à des pro­prié­taires occu­pants, bailleurs et copro­priétés frag­iles ou en dif­fi­culté. Elle est parte­naire des col­lec­tiv­ités ter­ri­to­ri­ales pour le déploiement des opéra­tions pro­gram­mées d’amélioration de l’habitat (Opah) et opéra­teur de l’État dans la mise en œuvre de plans nationaux. Les axes d’intervention de l’Agence sont la lutte con­tre l’habitat indigne et très dégradé, le traite­ment des copro­priétés en dif­fi­culté, la lutte con­tre la pré­car­ité énergé­tique et l’adaptation du loge­ment aux besoins des per­son­nes âgées ou hand­i­capées.

Site inter­net : www.anah.fr

Le Cen­tre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobil­ité et l’aménagement

Acronyme : Cere­ma

Date de créa­tion : 2014

Le Cen­tre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobil­ité et l’aménagement est un étab­lisse­ment pub­lic tourné vers l’appui aux poli­tiques publiques, placé sous la dou­ble tutelle du min­istère de la Tran­si­tion Écologique et Sol­idaire et du min­istère de la cohé­sion des ter­ri­toires et des rela­tions avec les col­lec­tiv­ités ter­ri­to­ri­ales.

Site inter­net : www.cerema.fr

Office national des forêts

Acronyme : ONF

Date de créa­tion : 1964

Entre­prise publique de la fil­ière forêt-bois, l’ONF est présent en métro­pole et out­re-mer. Au quo­ti­di­en, l’action des forestiers s’articule autour de trois objec­tifs indis­so­cia­bles : la pro­duc­tion de bois, la pro­tec­tion de l’environnement et l’accueil du pub­lic. L’Office réalise égale­ment des mis­sions de ser­vice pub­lic dans le domaine de la ges­tion des risques naturels et pro­pose des ser­vices aux col­lec­tiv­ités et aux entre­pris­es.

Site inter­net : www.onf.fr

Conservatoire du littoral

Date de créa­tion : 1975

Le Con­ser­va­toire du lit­toral est un étab­lisse­ment pub­lic admin­is­tratif de l’État placé sous la tutelle du min­istre chargé de la pro­tec­tion de la nature. Ses effec­tifs, fonc­tion­naires détachés ou con­tractuels, sont répar­tis dans une ving­taine de sites en France mét­ro­pol­i­taine et ultra­ma­rine. Le Con­ser­va­toire du lit­toral est générale­ment perçu comme un organ­isme com­mun à l’État et aux col­lec­tiv­ités ter­ri­to­ri­ales, où les qual­ités et les rôles com­plé­men­taires de l’un et des autres se con­juguent et se ren­for­cent mutuelle­ment. Soucieux de con­solid­er son expéri­ence et de ren­forcer les échanges de savoir-faire et de bonnes pra­tiques, à tra­vers sa délé­ga­tion « Europe et Inter­na­tion­al », le Con­ser­va­toire du lit­toral développe des pro­grammes de coopéra­tion à l’international et apporte une assis­tance insti­tu­tion­nelle et tech­nique aux pays deman­deurs en matière de pro­tec­tion et de ges­tion inté­grée des zones côtières. Il est à l’origine de réseaux d’expertises et sol­lic­ité dans le cadre de pro­grammes inter­na­tionaux de pro­tec­tion des milieux naturels côtiers et insu­laires.

Site inter­net : www.conservatoire-du-littoral.fr

Réseaux thématiques et pôles ressources

Les réseaux thé­ma­tiques sus­ci­tent, dévelop­pent, ou appor­tent leur sou­tien tech­nique à des actions por­tant sur un domaine pré­cis des respon­s­abil­ités des col­lec­tiv­ités locales. Ces col­lec­tifs réu­nis­sent tech­ni­ciens et élus représen­tant les pou­voirs locaux.

Sites & Cités remarquables de France

Date de créa­tion : 2000

Sites & Cités remar­quables regroupe 260 mem­bres, soit 1 700 com­munes, por­teurs du label Villes et Pays d’art et d’histoire ou d’un Site pat­ri­mo­ni­al remar­quable. En France et à l’international, Sites & Cités remar­quables ani­me des groupes de tra­vail, organ­ise des journées d’études, des exper­tis­es et des vis­ites sur le ter­rain, pub­lie des études, des ouvrages dans le domaine de la ges­tion, de la pro­tec­tion et de la mise en valeur des cen­tres anciens. Depuis sa créa­tion, en 2000, Sites & Cités remar­quables développe des échanges inter­na­tionaux autour de l’urbanisme pat­ri­mo­ni­al, de la lég­is­la­tion des cen­tres anciens, de la gou­ver­nance urbaine, du développe­ment durable, du tourisme cul­turel et de la sen­si­bil­i­sa­tion des publics au pat­ri­moine. Forte des com­pé­tences de ses mem­bres, s’appuyant sur des tech­ni­ciens et des élus ain­si que sur des parte­naires et des experts, Sites & Cités remar­quables apporte son savoir-faire et tra­vaille pour pro­mou­voir une vision large et décloi­son­née des ques­tions liées au pat­ri­moine au niveau nation­al et inter­na­tion­al. Elle développe son action notam­ment en Europe, en Méditer­ranée, au Mali, mais aus­si en Amérique latine et en Asie. À ce titre, l’association a obtenu les labels PACT 2, en 2012 et PACT 3, en 2017 attribués par le MEAE recon­nais­sant son exper­tise dans les domaines des pat­ri­moines et de l’urbanisme pat­ri­mo­ni­al. Sites & Cités remar­quables accom­pa­gne ses mem­bres dans la mise en place de pro­jets de coopéra­tion axés sur la revi­tal­i­sa­tion sociale, économique et cul­turelle des villes et ter­ri­toires à par­tir du pat­ri­moine. Elle met en lien autorités locales français­es et étrangères. Elle mobilise les com­pé­tences des experts, des tech­ni­ciens et des élus mem­bres ou parte­naires du réseau pour des exper­tis­es, ren­con­tres et for­ma­tions. Elle pro­pose des opéra­tions pilotes dans les domaines de la préser­va­tion et de la val­ori­sa­tion des pat­ri­moines. Ces opéra­tions con­stituent alors des références pour des poli­tiques pat­ri­mo­ni­ales plus larges. Enfin, Sites & Cités remar­quables accom­pa­gne la con­sti­tu­tion de réseaux régionaux et nationaux de col­lec­tiv­ités afin de dif­fuser les bonnes pra­tiques, d’échanger sur les expéri­ences et les inter­ro­ga­tions des pro­fes­sion­nels et des élus.

Réseau des Grands Sites de France

Acronyme : RGSF

Date de créa­tion : 2000

Sainte-Vic­toire, la Baie de Somme, le Marais poitevin… Voici quelques-uns des grands sites, fig­u­rant par­mi les paysages les plus con­nus, touris­tiques et emblé­ma­tiques. Ces paysages sont classés au titre de la loi du 2 mai 1930 sur « la pro­tec­tion des mon­u­ments naturels et des sites de car­ac­tère artis­tique, his­torique, légendaire ou pit­toresque ». L’action des ges­tion­naires des Grands Sites de France, label­lisés ou en pro­jet, s’inscrit dans les principes du développe­ment durable : offrir aux vis­i­teurs des sites restau­rés et préservés, favoris­er un tourisme respon­s­able, génér­er un impact posi­tif sur le tis­su social et économique envi­ron­nant, assur­er une ges­tion active et à long terme des sites et associ­er les habi­tants à ces démarch­es. Le Réseau des Grands Sites de France, asso­ci­a­tion loi 1901, a été créé à l’initiative des col­lec­tiv­ités ter­ri­to­ri­ales qui gèrent des Grands Sites et grâce au sou­tien du min­istère en charge de l’Environnement. Il est un lieu vivant de partage d’expériences con­crètes et d’échanges de savoir-faire entre ses mem­bres qu’il accom­pa­gne pour amélior­er leurs pra­tiques et pro­mou­voir leurs valeurs. Il regroupe les organ­ismes locaux chargés de la ges­tion des sites qui ont reçu le label Grand Site de France attribué pour 6 ans renou­ve­lables par le min­istre en charge de l’environnement et ceux qui tra­vail­lent à l’obtenir. Le Réseau par­ticipe aus­si à la réflex­ion nationale et inter­na­tionale sur le devenir des paysages emblé­ma­tiques, con­fron­tés au défi de leur préser­va­tion à long terme dans le con­texte d’une pres­sion touris­tique crois­sante. Le Réseau est soutenu par le min­istère de l’Europe et des Affaires étrangères et le min­istère de la Cul­ture, pour men­er des actions à l’international, notam­ment en accom­pa­g­nant des coopéra­tions entre ses mem­bres avec d’autres sites emblé­ma­tiques. Il ani­me le pôle inter­na­tion­al fran­coph­o­ne dans le cadre duquel il organ­ise une for­ma­tion sur la ges­tion inté­grée et durable des sites pat­ri­mo­ni­aux, pour les pro­fes­sion­nels fran­coph­o­nes du pat­ri­moine.

Site inter­net : www.grandsitedefrance.com

Site inter­net du Pôle pat­ri­moine : www.polepatrimoine.org

Fédéra­tion des Parcs naturels régionaux de France

Acronyme : FPNRF

Date de créa­tion : 1971

La Fédéra­tion des Parcs naturels régionaux de France accom­pa­gne et promeut l’action des Parcs naturels régionaux de France et représente leurs intérêts auprès des grands acteurs nationaux et inter­na­tionaux, en par­ti­c­uli­er dans la déf­i­ni­tion et la mise en œuvre des poli­tiques publiques de développe­ment des ter­ri­toires ruraux et de préser­va­tion des espaces naturels. La Fédéra­tion cap­i­talise et dif­fuse les expéri­ences du réseau des Parcs, ani­me la réflex­ion et les échanges d’expériences au sein du réseau des Parcs et avec leurs parte­naires français et étrangers. À tra­vers le partage du con­cept et des expéri­ences des Parcs, la Fédéra­tion et le réseau des Parcs souhait­ent con­tribuer à l’amélioration de la pro­tec­tion de l’environnement et au développe­ment économique, social et cul­turel des ter­ri­toires partageant les valeurs des Parcs à l’étranger.

Site inter­net : www.parcs-naturels-regionaux.fr

Asso­ci­a­tion des biens français du pat­ri­moine mondial

Acronyme : ABFPM

Date de créa­tion : 2007

L’Association des biens français du pat­ri­moine mon­di­al réu­nit les ges­tion­naires de sites inscrits sur la Liste du pat­ri­moine mon­di­al de l’UNESCO, soucieux d’améliorer la qual­ité de la pro­tec­tion et de la val­ori­sa­tion de leurs biens, de pren­dre part aux réflex­ions rel­a­tives aux poli­tiques publiques con­duites en France et de coopér­er avec tous les sites cul­turels et naturels de la com­mu­nauté inter­na­tionale qui con­stituent un pat­ri­moine uni­versel, tout en œuvrant pour leur pro­mo­tion. Face aux nom­breux enjeux aux­quels sont con­fron­tés les ges­tion­naires de biens inscrits, l’association a ouvert plusieurs groupes de tra­vail dont un con­sacré aux rela­tions inter­na­tionales. Cette com­mis­sion entend favoris­er les échanges avec d’autres biens inscrits dans le monde qui sont con­fron­tés aux mêmes prob­lé­ma­tiques que les mem­bres de l’association.

Site inter­net : www.assofrance-patrimoinemondial.org

Petites Cités de Caractère

Date de créa­tion : 1975

Petites Cités de Car­ac­tère® est une asso­ci­a­tion française créée dans le but de fédér­er et d’accompagner des petites villes au pat­ri­moine remar­quable et souhai­tant faire de ce pat­ri­moine le socle de leur pro­jet de développe­ment. Dans le cadre de leur pro­jet, les Petites Cités de car­ac­tère® définis­sent et met­tent en œuvre des formes nova­tri­ces de val­ori­sa­tion du pat­ri­moine, d’accueil du pub­lic et d’animation locale. Les Petites Cités de Car­ac­tère® sont autant de lab­o­ra­toires pour appréhen­der et con­stru­ire la ville durable à l’échelle de petites unités urbaines, et parta­gent com­pé­tences et savoir-faire dans le cadre d’échanges et pro­grammes de coopéra­tion inter­na­tionale, à tra­vers :

  • L’organisation de séjours et accueil de délé­ga­tions inter­na­tionales (accueil en France de délé­ga­tions ital­i­ennes, chi­nois­es, géorgi­en­nes, etc.)
  • La déf­i­ni­tion de plans de ges­tion et de pro­grammes de pat­ri­moine urbain : pro­tec­tion, restau­ra­tion de bâti­ments his­toriques, amé­nage­ment, val­ori­sa­tion et ani­ma­tion d’espaces publics, asso­ci­a­tion d’acteurs privés (dans le cadre notam­ment d’une con­ven­tion de parte­nar­i­at avec l’Université Tongji à Shang­hai)
  • La déf­i­ni­tion et la mise en œuvre de pro­jets touris­tiques fondés sur les pat­ri­moines matériels et immatériels (avec par exem­ple la par­tic­i­pa­tion au pro­gramme européen Vil­lages et Cités de Tra­di­tions)
  • Des ani­ma­tions cul­turelles et l’accueil d’artistes en rési­dence (Russie, Pologne, Mada­gas­car, Japon, États-Unis, etc.)

Site inter­net : https://petitescitesdecaractere.com/

Union REMPART

Date de créa­tion : 1966

REMPART est l’union de 180 asso­ci­a­tions locales et régionales œuvrant pour la restau­ra­tion et la mise en valeur du pat­ri­moine. Avec elles, le pat­ri­moine devient un sup­port de sen­si­bil­i­sa­tion et de for­ma­tion des jeunes comme des adultes. Ses pro­jets, acces­si­bles à tous, sont l’illustration d’un pat­ri­moine vivant, ouvert sur le monde et inclusif : chantiers inter­na­tionaux de bénév­oles, chantiers d’insertion et chantiers écoles, class­es et ate­liers du pat­ri­moine, actions de sauve­g­arde, restau­ra­tions de tous les pat­ri­moines, du plus mod­este au plus pres­tigieux… Dévelop­per l’engagement pour le pat­ri­moine est au cœur de la mis­sion que REMPART se fixe. À l’international, les pro­jets qui en découlent sont menés avec et par des organ­i­sa­tions de la société civile. Ils favorisent la mobil­ité inter­na­tionale, la sol­i­dar­ité avec des asso­ci­a­tions du monde entier et des actions de restau­ra­tion emblé­ma­tiques via des chantiers de bénév­oles. Ces échanges per­me­t­tent d’agir de manière vis­i­ble sur le pat­ri­moine et sur la société, en dévelop­pant une « con­science pat­ri­mo­ni­ale ». REMPART accueille chaque année plus de 700 bénév­oles venus de l’étranger et pro­pose près de 40 pro­jets de restau­ra­tion dans 30 pays à plus de 250 bénév­oles. L’Union REMPART entre­tient égale­ment des rela­tions per­ma­nentes avec les Alliances français­es, les Insti­tuts français, et avec des ONG inter­na­tionales, telles que l’ICOMOS, au sein desquelles elle promeut l’importance du bénévolat des jeunes pour le pat­ri­moine et dans la société civile.

Site inter­net : www.rempart.com

Vieilles Maisons Françaises

Acronyme : VMF

Date de créa­tion : 1958

L’objectif de l’association Vieilles Maisons Français­es, recon­nue d’utilité publique en 1963, est de sauve­g­arder et de pro­mou­voir le pat­ri­moine. L’association regroupe des défenseurs et pas­sion­nés de pat­ri­moine, pro­prié­taires ou non, au sein d’une cen­taine de délé­ga­tions. Ces dernières organ­isent des man­i­fes­ta­tions cul­turelles, con­seil­lent leurs adhérents et par­ticipent active­ment à la défense du pat­ri­moine bâti et paysager partout en France en sol­lic­i­tant les pou­voirs publics si néces­saire au niveau local comme au niveau nation­al (actions juri­dic­tion­nelles et lob­by­ing). VMF édite égale­ment des ouvrages ain­si que le mag­a­zine VMF dédié au pat­ri­moine, à l’architecture et aux jardins, et défend le pat­ri­moine en péril par le biais de la Fon­da­tion VMF. L’association a aus­si créé VMF Monde, entité qui mène des actions en faveur du pat­ri­moine d’inspiration française à l’étranger. Les délé­ga­tions VMF à l’étranger s’engagent à pro­mou­voir la restau­ra­tion de ce pat­ri­moine d’inspiration française et à sen­si­bilis­er les habi­tants et les élus locaux à sa préser­va­tion. Après une pre­mière péri­ode d’identification du pat­ri­moine local et des inter­venants présents sur place, les VMF dans le monde ont pour but de faire con­naitre, agir et échang­er.

Site inter­net : www.vmfpatrimoine.org

Pat­ri­moine sans frontières

Acronyme : PSF

Date de créa­tion : 1992

Pat­ri­moine sans fron­tières est une asso­ci­a­tion d’intérêt général (loi 1901), cul­turelle et de sol­i­dar­ité, créée avec le sou­tien du min­istère de la Cul­ture et parte­naire de l’UNESCO depuis 2015. À tra­vers la mobil­i­sa­tion des pat­ri­moines cul­turels, l’association assure la cohé­sion des groupes et des com­mu­nautés en ren­forçant leurs liens soci­aux et par­ticipe à la réha­bil­i­ta­tion de biens cul­turels en lien direct avec les pop­u­la­tions con­cernées. Ses actions de ter­rain (par­tic­i­pa­tion à des chantiers, inven­taires, sou­tien aux insti­tu­tions éduca­tives, etc.) comme de réflex­ions (cel­lule de veille, journées-débats, pub­li­ca­tions) se déroulent dans dif­férents pays ou régions (Afrique, Balka­ns, Moyen Ori­ent, Asie de l’Est) comme en France. À cha­cune de ces occa­sions, l’Association veille à tra­vailler directe­ment avec les acteurs du pat­ri­moine et à faire en sorte que les résul­tats de ces actions puis­sent être pris­es en charge et redé­ployées dans le futur par ces mêmes acteurs.

Site inter­net : http://psf.ong

Volubilis

Date de créa­tion : 1988

L’ONG Vol­u­bilis est un réseau euro-méditer­ranéen pour la ville et les paysages. L’association tisse des liens de cul­ture, d’amitié et de partage de con­nais­sances entre les hommes et les ter­ri­toires d’Europe et de Méditer­ranée sur les ques­tions de la ville et des paysages con­tem­po­rains. Elle con­tribue à l’initiation, la sen­si­bil­i­sa­tion et la for­ma­tion des élus, pro­fes­sion­nels et citoyens, curieux et pas­sion­nés, autour d’une approche pluri­cul­turelle du paysage per­me­t­tant de dépass­er les cli­vages entre sci­ence et art, nature et cul­ture, con­nais­sance et action, sen­si­bil­ité et savoir, sur le ter­ri­toire du pour­tour méditer­ranéen. Vol­u­bilis organ­ise régulière­ment des ate­liers sur le thème du pat­ri­moine dans une optique de coopéra­tion décen­tral­isée.

Site inter­net : www.volubilis.org

Tétraktys

Date de créa­tion : 1983

Tétrak­tys est une ONG de développe­ment local qui exporte le savoir-faire alpin à l’international en matière de développe­ment des ter­ri­toires ruraux. En 2019, Tétrak­tys accom­pa­gne onze ter­ri­toires répar­tis en Afrique, en Asie, en Amérique latine et au Moyen-Ori­ent dans la val­ori­sa­tion de leurs pat­ri­moines naturels et cul­turels.

Les expéri­ences menées par Tétrak­tys démon­trent que le pat­ri­moine peut con­tribuer au proces­sus d’inclusion des plus mar­gin­al­isés en les encour­ageant à être des acteurs sur leur ter­ri­toire. Tétrak­tys, par son expéri­ence, est en mesure d’accompagner la struc­tura­tion de sen­tiers de ran­don­née, la ges­tion durable de sites touris­tiques par les com­mu­nautés ou la mise en place de straté­gies régionales de val­ori­sa­tion pat­ri­mo­ni­ale. De la phase de diag­nos­tic à la mise en œuvre d’actions con­crètes de développe­ment ter­ri­to­r­i­al, l’association dis­pose de la capac­ité et de l’expérience pour assur­er la ges­tion de pro­jets inté­grés et diver­si­fiés.

Tétrak­tys s’appuie aujourd’hui sur un pôle de 25 experts asso­ciés (en anthro­polo­gie, amé­nage­ment touris­tique, amé­nage­ment du ter­ri­toire, ges­tion de sen­tiers de ran­don­née, spéléolo­gie, cul­ture, archi­tec­ture, com­mu­ni­ca­tion, édu­ca­tion…). Ils inter­vi­en­nent de manière ponctuelle lors des mis­sions mais appuient égale­ment les chefs de pro­jet dans le suivi des actions.

Tétrak­tys a égale­ment su mobilis­er au fil des années un vaste réseau de com­pé­tences (entre­pris­es inno­vantes, élus et col­lec­tiv­ités, pro­fes­sion­nels du tourisme, étab­lisse­ments sco­laires, insti­tu­tions et asso­ci­a­tions) auquel elle fait appel en fonc­tion des besoins des pro­jets. C’est grâce à cette exper­tise et ce réseau que Tétrak­tys entend met­tre le pat­ri­moine aux mains des com­mu­nautés.

Site inter­net : http://tetraktys-association.org/

Fédéra­tion nationale des com­munes forestières

Acronyme : FNCOFOR

Date de créa­tion : 1933

Avec plus de 6 000 adhérents, La Fédéra­tion nationale des Com­munes forestières rassem­ble tous les niveaux de col­lec­tiv­ités pro­prié­taires de forêts ain­si que celles con­cernées par la val­ori­sa­tion des forêts de leurs ter­ri­toires. Cette asso­ci­a­tion porte des valeurs partagées par les élus forestiers : la ges­tion durable et mul­ti­fonc­tion­nelle des forêts publiques, le rôle cen­tral des élus dans les poli­tiques forestières ter­ri­to­ri­ales, une vision de l’espace foresti­er comme atout du développe­ment local. Son réseau d’associations départe­men­tales et d’unions régionales con­stru­it et met en œuvre sur le ter­rain des pro­grammes inno­vants : bois con­struc­tion, bois énergie, charte forestière, for­ma­tions. La FNCOFOR représente les intérêts de ses mem­bres auprès des instances déci­sion­nelles : européennes, nationales et locales. Elle est force de propo­si­tions dans l’élaboration des poli­tiques liées à la forêt et au bois et fait recon­naître le rôle des élus forestiers, garants de l’intérêt général. La FNCOFOR développe son action au niveau européen en tant que mem­bre fon­da­teur de la Fédéra­tion européenne des Com­munes forestières. Depuis 2003, elle tra­vaille en coopéra­tion avec des élus forestiers d’autres pays — prin­ci­pale­ment africains — afin de pro­mou­voir une ges­tion décen­tral­isée des forêts par les col­lec­tiv­ités, au béné­fice des pop­u­la­tions. En 2009, elle a été à l’origine de la créa­tion de Cofor inter­na­tion­al avec des asso­ci­a­tions d’élus forestiers con­sti­tuées au Camer­oun, au Bénin et au Burk­i­na-Faso.

Site inter­net : www.fncofor.fr

Mai­son des Cul­tures du Monde — Cen­tre français du pat­ri­moine cul­turel immatériel

Date de créa­tion : 1982

Asso­ci­a­tion loi de 1901, la Mai­son des Cul­tures du Monde œuvre à l’accueil, la con­nais­sance et la pro­mo­tion en France des cul­tures étrangères et du pat­ri­moine cul­turel immatériel, dans un esprit d’échange et de dia­logue. Con­tribuant à la défense de la diver­sité cul­turelle et à la coopéra­tion inter­na­tionale, elle est recon­nue pour son exper­tise et son savoir-faire, sa pro­gram­ma­tion de formes d’expressions tra­di­tion­nelles (con­certs, spec­ta­cles, expo­si­tions…) et son ingénierie cul­turelle. Ses travaux de recherch­es, de doc­u­men­ta­tion et d’édition (revues Inter­na­tionale de l’Imaginaire, Cahiers du Cen­tre français du pat­ri­moine cul­turel immatériel, col­lec­tion de dis­ques Inédit) par­ticipent à la réflex­ion sur le pat­ri­moine immatériel et à sa dif­fu­sion.

En 2011, son cen­tre de ressources, à Vit­ré en Bre­tagne, est désigné Cen­tre français du pat­ri­moine cul­turel immatériel, et label­lisé Ethnopôle, pôle nation­al de ressources et de recherche en eth­nolo­gie, en 2016 par le min­istère de la Cul­ture. Par ses con­seils et par la coor­di­na­tion de pro­jets, la Mai­son des Cul­tures du Monde accom­pa­gne les acteurs de ces pat­ri­moines. Elle pro­pose des for­ma­tions régulières et sur-mesure à des­ti­na­tion des étu­di­ants, des pro­fes­sion­nels français ou étrangers désireux de mieux con­naître les spé­ci­ficités du pat­ri­moine immatériel ou du secteur cul­turel français.

Chaque année, elle met en place une pro­gram­ma­tion com­posée de sémi­naires, ren­con­tres et séjours à la demande d’institutions telles que le min­istère de la Cul­ture ou l’Institut Français. En out­re, l’association organ­ise le fes­ti­val de l’Imaginaire qui a voca­tion à faire décou­vrir au plus large pub­lic la diver­sité des pat­ri­moines immatériels et des dis­ci­plines cul­turelles du monde, à Paris et en région.

Site inter­net : www.maisondesculturesdumonde.org

Réseaux d’élus et de collectivités

Au niveau national, Régions de France, l’Assemblée des départements de France (ADF) et l’Association des Maires de France (AMF) gèrent, via des commissions ad hoc, l’engagement international des collectivités, coordonnent un positionnement au regard de leur champ de compétences et mènent une réflexion tant au niveau local qu’international. D’autres associations d’élus, telles que l’Association des petites villes de France (APVF), l’Association des Maires ruraux de France (AMRF) et France Urbaine, promeuvent le développement des coopérations décentralisées de leurs membres. Au niveau de l’espace francophone, l’Association internationale des Maires Francophones (AIMF) contribue à la diffusion des connaissances et des savoir-faire en matière de gestion municipale. Elle participe ainsi à l’animation de la coopération décentralisée francophone offrant une tribune internationale aux collectivités engagées et développe un programme spécifique en faveur du patrimoine culturel des villes. L’Association internationale des régions Francophones (AIRF), quant à elle, a pour but d’établir entre les collectivités régionales francophones des coopérations, des échanges d’information et d’expériences touchant à leurs domaines d’activité. Au niveau mondial, Cités et gouvernements locaux unis (CGLU) porte la voix des gouvernements locaux et plaide pour une reconnaissance de leur rôle sur la scène internationale et dans la mise en oeuvre de la coopération. Ses commissions travaillent sur l’émergence de l’égalité entre les territoires et sur la bonne gouvernance. 

Cités Unies France

Acronyme : CUF

Date de créa­tion : 1975

Cités Unies France est la tête de réseau des col­lec­tiv­ités ter­ri­to­ri­ales français­es engagées dans l’action inter­na­tionale. Sa mis­sion est de les accom­pa­g­n­er au ser­vice de leur ouver­ture inter­na­tionale, de leur ray­on­nement, de leur attrac­tiv­ité et de la pro­mo­tion d’échanges humains, cul­turels et économiques. Soutenue par le min­istère de l’Europe et des Affaires étrangères et l’Agence française de développe­ment, CUF tra­vaille en col­lab­o­ra­tion avec les asso­ci­a­tions des pou­voirs locaux français­es (AMF, ADF, Régions de France, France urbaine, etc.) et inter­na­tionales, ain­si qu’avec des réseaux thé­ma­tiques tels que Sites & Cités remar­quables. Depuis sa créa­tion, l’association s’est posi­tion­née comme un lieu fédéra­teur autour de près de 30 groupes-pays et un espace de dia­logue et de mutu­al­i­sa­tion entre col­lec­tiv­ités ter­ri­to­ri­ales sur un même pays. Face à une évo­lu­tion rapi­de du con­texte et des enjeux, Cités Unies France a adop­té récem­ment un pro­jet stratégique 2018 — 2022, pour une asso­ci­a­tion au ser­vice d’une action inter­na­tionale des col­lec­tiv­ités ter­ri­to­ri­ales plus vis­i­ble, per­ti­nente, effi­cace et inclu­sive.

Site inter­net : www.cites-unies-france.org

Asso­ci­a­tion Française du Con­seil des Com­munes et Régions d’Europe

Acronyme : AFFCRE

Date de créa­tion : 1951

L’Association Française du Con­seil des Com­munes et Régions d’Europe ani­me le mou­ve­ment des jume­lages et des parte­nar­i­ats européens en France et sou­tient les col­lec­tiv­ités locales dans leur engage­ment en faveur d’une Europe proche de ses citoyens. Elle assure en France le suivi des pro­grammes com­mu­nau­taires de sou­tien aux échanges, aide et con­seille les com­munes mem­bres pour la pré­pa­ra­tion de leurs pro­jets européens et leurs recherch­es de finance­ment. Parte­naire de l’Office fran­co-Alle­mand pour la Jeunesse (OFAJ), l’AFCCRE instru­it les deman­des de sub­ven­tions pour les échanges de jeunes dans le cadre des jume­lages entre les deux pays et met en place le volon­tari­at Fran­co– alle­mand des ter­ri­toires. L’Association pro­pose régulière­ment des journées d’études à l’attention des élus locaux, des fonc­tion­naires ter­ri­to­ri­aux et des mil­i­tants asso­ci­at­ifs impliqués dans l’organisation et l’animation des échanges et coopéra­tions. Elle ani­me des groupes de tra­vail réu­nis­sant les col­lec­tiv­ités engagées dans des jume­lages et parte­nar­i­ats en Alle­magne, Pologne, Roumanie, dans les Balka­ns, au Roy­aume-Uni etc.

Site inter­net : http://afccre.org

Agence des Villes et des Ter­ri­toires Méditer­ranéens Durables

Acronyme : AVITEM

Date de créa­tion : 2012

L’Agence des villes et ter­ri­toires méditer­ranéens durables (AVITEM), posi­tion­née à Mar­seille, a pour objet de met­tre en place un dis­posi­tif d’échange d’expériences, d’expertises et de for­ma­tion, visant la pro­mo­tion des démarch­es de développe­ment urbain et ter­ri­to­r­i­al en Méditer­ranée. L’AVITEM est un GIP qui asso­cie l’État (Com­mis­sari­at Général à l’Egalite des Ter­ri­toires, min­istère de l’Europe et des Affaires Étrangères), des col­lec­tiv­ités ter­ri­to­ri­ales (Région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur et Métro­pole Nice-Côte d’Azur) ain­si que l’Établissement pub­lic d’aménagement Euroméditer­ranée.

L’AVITEM développe son activ­ité autour des trois axes suiv­ants :

  • La coopéra­tion en Méditer­ranée, à par­tir de finance­ments européens. L’AVITEM a rem­porté plusieurs appels à pro­jets lancés par Brux­elles sur la pro­tec­tion des zones côtières, l’innovation dans les PME, l’efficience énergé­tique des bâti­ments ou encore le cowork­ing.
  • La for­ma­tion, avec comme objec­tif la créa­tion à Mar­seille d’un « insti­tut méditer­ranéen des hautes études urbaines et ter­ri­to­ri­ales ». L’AVITEM forme chaque année une trentaine de fonc­tion­naires ter­ri­to­ri­aux des rives sud de la Méditer­ranée.
  • La créa­tion d’une plate­forme de ser­vices dédiée aux autorités locales, aux sociétés d’aménagement, aux étab­lisse­ments publics parte­naires et aux entre­pris­es sur la thé­ma­tique de la ville méditer­ranéenne durable.

À ce titre, le Réseau des Amé­nageurs en Méditer­ranée entend dévelop­per une exper­tise mise à dis­po­si­tion de l’ensemble des mem­bres du Réseau, et au-delà des parte­naires amé­nageurs, opéra­teurs et financeurs en Méditer­ranée

Site inter­net : https://avitem.org

Réseaux Régionaux Multi-Acteurs

Acronyme : RRMA

Dans un esprit de ser­vice pub­lic et une approche pluri-acteurs, les Réseaux Régionaux Mul­ti-Acteurs (RRMA) ont voca­tion à ren­forcer l’implication et amélior­er la qual­ité des actions menées à l’international et en France dans tous les champs de la coopéra­tion et de la sol­i­dar­ité. En leur qual­ité de référents régionaux, implan­tés au cœur des ter­ri­toires, les RRMA inter­vi­en­nent en com­plé­men­tar­ité des poli­tiques publiques locales et nationales qu’ils con­tribuent à con­stru­ire, à ani­mer et à val­oris­er. Acteurs à part entière de l’éducation à la citoyen­neté et à la sol­i­dar­ité inter­na­tionale, ils par­ticipent à l’ouverture au monde des habi­tants dans un con­texte de plus en plus glob­al­isé et inter­dépen­dant.

Dans cette optique, les RRMA pro­posent une palette de ser­vices à des­ti­na­tion de tous les acteurs basés dans leur région respec­tive :

  • Recense­ment et iden­ti­fi­ca­tion des pro­jets et des acteurs de leurs ter­ri­toires
  • Accom­pa­g­ne­ment des por­teurs de pro­jet : infor­ma­tion, ori­en­ta­tion, appui-con­seil, for­ma­tion, mise en rela­tion
  • Ani­ma­tion ter­ri­to­ri­ale : organ­i­sa­tion de ren­con­tres et de temps de con­cer­ta­tion en région afin de favoris­er la mutu­al­i­sa­tion et le développe­ment de parte­nar­i­ats et de syn­er­gies
  • Val­ori­sa­tion des pro­jets et acteurs régionaux
  • Édu­ca­tion à la citoyen­neté et à la sol­i­dar­ité inter­na­tionale
  • Développe­ment de la mobil­ité et de l’engagement sol­idaire des jeunes afin de favoris­er et ren­forcer les syn­er­gies et les mutu­al­i­sa­tions.

Les RRMA ont con­sti­tué la Con­férence Inter-Régionale des Réseaux Régionaux Mul­ti-Acteurs qui les fédère.

Con­tact : coordination@rrma.fr

Réseaux professionnels

Les col­lec­tiv­ités peu­vent faire appel aux réseaux pro­fes­sion­nels pour ne pas agir seules et ain­si mutu­alis­er efforts et moyens. Ceux-ci ne se sub­stituent pas aux agents des col­lec­tiv­ités parte­naires mais, par leurs com­pé­tences spé­ci­fiques, appor­tent un sou­tien tech­nique, favorisent les approches com­plé­men­taires et la pro­fes­sion­nal­i­sa­tion des actions. Les asso­ci­a­tions des pro­fes­sion­nels du pat­ri­moine, en France ou au niveau inter­na­tion­al, dis­posent d’une réelle expéri­ence de ter­rain, valeur ajoutée indé­ni­able lorsqu’il s’agit de con­cré­tis­er des pro­jets avec les acteurs locaux. Fortes de leur réseau d’experts, elles sont égale­ment des pôles ressources en ter­mes de con­nais­sance du pat­ri­moine et d’animation de pro­jets de partenariat.

Asso­ci­a­tion Nationale des Archi­tectes des Bâti­ments de France

Acronyme : ANABF

Date de créa­tion : 1984

L’Association Nationale des Archi­tectes des Bâti­ments de France est une asso­ci­a­tion à but non-lucratif qui vise à pro­mou­voir la qual­ité du ser­vice pub­lic sur les plans de l’architecture, de l’urbanisme et du paysage. L’ANABF édite la revue La Pierre d’Angle qui sert de sup­port de com­mu­ni­ca­tion et d’émulation entre insti­tu­tions publiques et privées. Bien que l’ANABF ait pour pre­mière voca­tion d’agir sur les ter­ri­toires de la France mét­ro­pol­i­taine et ultra­ma­rine, elle a tou­jours œuvré à la mise en place de pro­jets de coopéra­tion inter­na­tionale. À ce titre, les mem­bres de l’ANABF ont réal­isé des mis­sions d’expertise dans dif­férents pays du monde (Ango­la, Alban­ie, Japon, Séné­gal etc.) en lien avec l’association Sites & Cités remar­quables mais aus­si avec d’autres insti­tu­tions telles que l’UNESCO ou encore la Com­mis­sion Européenne. L’intérêt de ces échanges repose, d’une part, sur la pos­si­bil­ité de faire partager l’expertise et les retours d’expériences français­es en matière de pat­ri­moine archi­tec­tur­al, urbain et paysager. D’autre part, ils offrent aux pro­fes­sion­nels français un autre regard sur leurs pra­tiques et par la même occa­sion per­me­t­tent de ques­tion­ner et de faire évoluer ces dernières. En s’impliquant à l’international, l’ANABF s’attache à agir sur l’existant et accom­pa­g­n­er la prise en compte et la mise en valeur d’un héritage com­mun.

Site inter­net : www.anabf.org

Fédération Nationales des Agences d’Urbanisme

Acronyme : FNAU

Date de créa­tion : 1980

La Fédéra­tion Nationale des Agences d’Urbanisme (FNAU) regroupe une cinquan­taine d’organismes publics d’étude et de réflex­ion sur l’aménagement et le développe­ment des grandes aggloméra­tions français­es. Les agences d’urbanisme ont, pour la plu­part, un statut d’association où se retrou­vent autour des col­lec­tiv­ités impliquées l’État et les autres parte­naires publics du développe­ment urbain. La FNAU est une asso­ci­a­tion d’élus qui offre un lieu priv­ilégié de dia­logue sur les ques­tions urbaines. Elle prend posi­tion dans les grands débats nationaux et européens sur les poli­tiques urbaines et l’avenir des villes. Le réseau tech­nique de la FNAU rassem­ble 1500 pro­fes­sion­nels de l’urbanisme, ancrés dans les réal­ités locales. La fédéra­tion leur per­met de dis­pos­er d’un espace de ren­con­tres et d’un réseau d’échanges où ils peu­vent cap­i­talis­er leurs savoirs, partager leurs expéri­ences et se mobilis­er sur des pro­jets col­lec­tifs. Les agences d’urbanisme français­es inter­vi­en­nent de plus en plus à l’international dans des actions de coopéra­tion décen­tral­isée ou en réponse à des appels d’offre provenant du dis­posi­tif français d’aide publique au développe­ment ou d’organismes inter­na­tionaux. La fédéra­tion accom­pa­gne cette ouver­ture à l’international via le sou­tien à la plan­i­fi­ca­tion et à l’aménagement, l’appui aux poli­tiques publiques sec­to­rielles ou encore la pré­pa­ra­tion de pro­jets urbains.

Site inter­net : www.fnau.org

Archi­tectes Français à l’Export

Acronyme : AFEX

Date de créa­tion : 1996

L’AFEX est une asso­ci­a­tion de plus de 200 mem­bres dont 120 cab­i­nets d’architecture ain­si que des ingénieurs, urban­istes, paysag­istes, archi­tectes d’intérieur, maîtres d’œuvre et indus­triels, soit plus de 5 000 pro­fes­sion­nels. L’association apporte un sou­tien à l’organisation de ces agences pro­fes­sion­nelles. Avec l’appui des pou­voirs publics, l’association et ses mem­bres unis­sent leurs expéri­ences au quo­ti­di­en pour pro­mou­voir le savoir-faire archi­tec­tur­al français et ses acteurs dans le monde. Aus­si, au moyen de col­lo­ques, de salons, de groupes d’actions et de dis­cus­sions organ­isés à tra­vers le monde, l’AFEX met en partage l’expérience d’un vivi­er de pro­fes­sion­nels et se posi­tionne comme un inter­mé­di­aire entre ses mem­bres, les clients et parte­naires étrangers à la recherche d’une exper­tise française. L’AFEX édite par ailleurs des guides export et des ouvrages, décerne chaque année le Grand Prix de l’architecture française et met en place des expo­si­tions.

Site inter­net : www.afex.fr

Urban­istes Sans Frontières

Acronyme : USF

Date de créa­tion : 2004

Urban­istes Sans Fron­tières est une ONG, fondée en 2004 à Paris, dont l’objectif prin­ci­pal est d’agir à l’échelle inter­na­tionale pour le développe­ment durable des villes et des ter­ri­toires.

Ses axes d’intervention sont :

  • Le ren­force­ment des com­pé­tences en matière de ter­ri­toire
  • La coopéra­tion tech­nique et l’intervention pour le développe­ment urbain et rur­al
  • La pro­mo­tion du développe­ment durable et émer­gence de la gou­ver­nance urbaine par­tic­i­pa­tive

Les pro­jets d’USF sont ori­en­tés vers les objec­tifs de développe­ment durable (ODD) et la préser­va­tion du pat­ri­moine bâti, paysager et naturel à l’échelle de la plan­i­fi­ca­tion stratégique ain­si qu’à l’échelle des pro­jets opéra­tionnels. À ce titre, USF mène des actions ciblant notam­ment l’ODD 11.4 « Ren­forcer les efforts de pro­tec­tion et de préser­va­tion du pat­ri­moine cul­turel et naturel mon­di­al ». USF agit égale­ment pour la val­ori­sa­tion du pat­ri­moine immatériel et cul­turel dans le cadre de la pro­gram­ma­tion des pro­jets urbains.

Site inter­net : www.usf‑f.org

Ate­liers de maîtrise d’œuvre urbaine de Cergy-Pontoise

Acronyme : Les ate­liers de Cer­gy

Date de créa­tion : 1982

Les Ate­liers inter­na­tionaux de maîtrise d’œuvre urbaine de Cer­gy-Pon­toise, asso­ci­a­tion à but non lucratif créée par les urban­istes de la ville nou­velle de Cer­gy-Pon­toise, organ­isent en France et à l’international des ate­liers de pro­duc­tion col­lec­tive au ser­vice du pro­jet ter­ri­to­r­i­al. L’objectif est d’accompagner les autorités locales dans l’élaboration de leurs straté­gies de développe­ment ter­ri­to­r­i­al avec une approche créa­tive, inno­vante et prospec­tive. Ces ate­liers réu­nis­sent des pro­fes­sion­nels bénév­oles, de toutes nation­al­ités, sélec­tion­nés avec une grande exi­gence, qui pren­nent part pen­dant plusieurs semaines à une réflex­ion en équipe au croise­ment de dif­férents domaines de l’urbain : géo­gra­phie, économie, paysage, soci­olo­gie, art, ingénierie, design et envi­ron­nement. Au fil des années, un réseau inter­na­tion­al de plus de 3 000 per­son­nes s’est con­sti­tué autour du développe­ment ter­ri­to­r­i­al et de l’aménagement urbain.

Site inter­net : www.ateliers.org

Les Con­seils d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement

Acronyme : CAUE

Date de créa­tion : 1977

La grande majorité des départe­ments français comptent un Con­seil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement. Nés de la Loi sur l’architecture du 3 jan­vi­er 1977, les CAUE sont des asso­ci­a­tions for­mées à l’initiative des respon­s­ables locaux et présidées par un élu local. Ils fédèrent les acteurs impliqués dans la ges­tion de l’espace urbain et rur­al et œuvrent à la pro­mo­tion de la qual­ité de l’architecture, de l’urbanisme et de l’environnement à l’échelle du départe­ment. Dans le cadre de pro­jets de coopéra­tion autour des pat­ri­moines, les CAUE peu­vent être de pré­cieux parte­naires en matière de sen­si­bil­i­sa­tion sur les ques­tions d’architecture, d’urbanisme et de paysages.

Sites internet : www.fncaue.com

Parte­nar­i­at Français pour la Ville et les Ter­ri­toires

Acronyme : PFVT

Date de créa­tion : 2011

Le Parte­nar­i­at Français pour les Villes et les Ter­ri­toires (PFVT) est une plate­forme d’échanges et de val­ori­sa­tion de l’expertise des acteurs français du développe­ment urbain à l’international. Lancé à l’initiative du min­istère de l’Europe et des Affaires étrangères, du min­istère de la Tran­si­tion écologique et sol­idaire et du min­istère de la Cohé­sion des Ter­ri­toires et des Rela­tions avec les Col­lec­tiv­ités Ter­ri­to­ri­ales, il fédère une cen­taine d’organismes représen­tant la diver­sité de l’expertise urbaine française : État, étab­lisse­ments publics, col­lec­tiv­ités locales et asso­ci­a­tions d’élus, fédéra­tions et pro­fes­sion­nels du développe­ment urbain, entre­pris­es, organ­ismes de recherche et de for­ma­tion, organ­i­sa­tions de la société civile. Le PFVT coor­donne l’élaboration de straté­gies, la par­tic­i­pa­tion des acteurs français au débat inter­na­tion­al et val­orise l’expertise urbaine française, en réponse aux deman­des des villes et États parte­naires dans les pays en développe­ment et émer­gents.

Site inter­net : www.pfvt.fr

Fon­da­tion Archi­tectes de l’Urgence

Acronyme : FAU

Date de créa­tion : 2001

À tra­vers ses pro­grammes d’action dans le monde entier, la Fon­da­tion Archi­tectes de l’Urgence (FAU) a su démon­tr­er que le sec­ours aux pop­u­la­tions en détresse ne peut se lim­iter au seul apport de vivres et de soins : recon­stru­ire des vies brisées, c’est aus­si per­me­t­tre aux plus dému­nis de retrou­ver des con­di­tions de vie décentes dans les meilleurs délais. Son but est d’apporter con­seil et assis­tance aux pop­u­la­tions éprou­vées par des cat­a­stro­phes naturelles, tech­nologiques ou humaines, et plus générale­ment de porter assis­tance à toute per­son­ne en état de souf­france physique ou morale en France et à l’étranger. Elle par­ticipe égale­ment aux réflex­ions menées après toute cat­a­stro­phe, et peut, de par son intérêt pour le pat­ri­moine cul­turel, inter­venir dans le cadre de mis­sions de sauve­g­arde du pat­ri­moine. Depuis sa créa­tion, la fon­da­tion Archi­tectes de l’urgence a pu men­er des pro­grammes d’urgence et de recon­struc­tion dans plus de 36 pays dont la France afin de met­tre en sécu­rité, éval­uer, mais aus­si recon­stru­ire, réha­biliter habi­tats, écoles, hôpi­taux ou cen­tres de san­té, et for­mer aux bonnes pra­tiques con­struc­tives.

Site inter­net : www.archi-urgent.com

Réseau Habi­tat & Francophonie

Acronyme : RHF

Date de créa­tion : 1987

Le Réseau Habi­tat et Fran­coph­o­nie réu­nit les pro­fes­sion­nels fran­coph­o­nes de l’habitat con­ven­able afin de mutu­alis­er leurs réflex­ions, leurs com­pé­tences et leurs expéri­ences en faveur de l’accès du plus grand nom­bre à un loge­ment décent et à un cadre de vie de qual­ité. Il est accrédité par l’Organisation inter­na­tionale de la Fran­coph­o­nie et dis­pose d’un statut con­sul­tatif sur toutes les ques­tions liées au loge­ment abor­d­able. Il per­met à ses mem­bres, qu’ils soient amé­nageurs, con­struc­teurs, ges­tion­naires, financeurs, col­lec­tiv­ités locales ou experts indi­vidu­els, d’optimiser leurs pra­tiques et d’accroître leurs per­for­mances grâce aux échanges d’expériences. RHF est amené à traiter de la thé­ma­tique du pat­ri­moine, notam­ment à tra­vers les opéra­tions de restau­ra­tion des bâti­ments anciens. Si elles œuvrent quo­ti­di­en­nement dans leur pays pour l’accès à un loge­ment décent pour tous, les organ­i­sa­tions mem­bres, unies au sein du Réseau, par­ticipent à la réflex­ion sur l’habitat et agis­sent en faveur du droit au loge­ment à l’échelle mon­di­ale.

Site inter­net : http://habitatfrancophonie.org

Com­pagnons Bâtisseurs

Date de créa­tion : 1958

Les Com­pagnons Bâtis­seurs accom­pa­g­nent les per­son­nes les plus frag­iles dans la restau­ra­tion ou la con­struc­tion de leur loge­ment. Le mou­ve­ment milite pour la dig­nité des loge­ments et des per­son­nes en pro­posant des solu­tions con­crètes d’amélioration de l’habitat. Il sou­tient les habi­tants en sit­u­a­tion de pré­car­ité : ménages aux revenus mod­estes, per­son­nes âgées, per­son­nes invalides ou hand­i­capées, per­son­nes seules avec enfants. Les actions des com­pagnons bâtis­seurs visent :

  • L’amélioration de l’habitat par des chantiers d’auto– réha­bil­i­ta­tion accom­pa­g­née, d’auto-construction accom­pa­g­née, avec le prêt d’outils, d’animations col­lec­tives.
  • Le développe­ment de réseaux d’entraide de prox­im­ité grâce à des ate­liers et ani­ma­tions col­lec­tives qui sont des temps d’échange, d’apprentissage et de con­vivi­al­ité.
  • L’insertion par l’activité économique dans le secteur du bâti­ment par des chantiers d’insertion et des chantiers de for­ma­tion, sup­ports à l’apprentissage tech­nique, des­tinés à lever les freins d’accès à l’emploi de per­son­nes en grandes dif­fi­cultés.
  • L’accueil de jeunes volon­taires (ser­vice civique et ser­vice volon­taire européen) et de bénév­oles engagés dans le mou­ve­ment.

Site inter­net : www.compagnonsbatisseurs.eu

Asso­ci­a­tion Européenne des Entre­pris­es de Restau­ra­tion du Pat­ri­moine Architectural

Acronyme : AEERPA

L’AEERPA est l’unique asso­ci­a­tion représen­tante des entre­pris­es spé­cial­isées dans la restau­ra­tion de l’architecture pat­ri­mo­ni­ale à l’échelle européenne. L’association promeut un cer­tain mod­èle de sauve­g­arde du pat­ri­moine, fédère les asso­ci­a­tions nationales et les entre­pris­es de restau­ra­tion du pat­ri­moine et s’attache à être le prin­ci­pal inter­locu­teur auprès des insti­tu­tions européennes sur les ques­tions qui con­cer­nent la restau­ra­tion de l’architecture pat­ri­mo­ni­ale. À tra­vers l’animation de son réseau, notam­ment via l’organisation de journées d’échanges de savoir-faire et de con­férences, l’association est engagée dans la préser­va­tion et l’amélioration des com­pé­tences et des savoir-faire en matière de restau­ra­tion et de con­ser­va­tion. Elle favorise égale­ment les échanges entre pro­fes­sion­nels des dif­férents pays européens. Le trans­fert de com­pé­tences par le biais de l’apprentissage, soutenu et con­servé au sein de ces entre­pris­es mem­bres, a ren­du pos­si­ble la sauve­g­arde de cer­tains arti­sanats tra­di­tion­nels. Au moyen de la recherche, de l’étude, de l’identification et de la pro­mo­tion des actions con­tribuant au développe­ment de l’activité de restau­ra­tion, il s’agit de pren­dre part au devenir du pat­ri­moine européen.

Insti­tut nation­al des métiers d’art

Acronyme : INMA

Date de créa­tion : 1889

L’Institut Nation­al des Métiers d’Art (INMA), opéra­teur de l’État sous la tutelle du min­istère de l’Économie et des Finances et du min­istère de la Cul­ture, mène une mis­sion d’intérêt général en faveur du développe­ment, de la préser­va­tion et de la pro­mo­tion des métiers d’art. Son cen­tre de ressources réalise une veille active sur l’actualité du secteur des métiers d’art : for­ma­tion, entre­prise, inno­va­tion, export, développe­ment durable… Il conçoit et dif­fuse des pro­duits et out­ils d’information tels que la col­lec­tion « Cahiers des métiers d’art », pub­liée par la Doc­u­men­ta­tion française, qui pro­pose des élé­ments d’information et pistes de réflex­ions sur les enjeux et défis du secteur, les fich­es métiers et le réper­toire des for­ma­tions dans toute la France. Le por­tail doc­u­men­taire de l’INMA regroupe plus de 6 000 ressources numériques (vidéos, arti­cles de presse, études et ouvrages), à des­ti­na­tion de tous les publics, en fonc­tion de leurs besoins. L’INMA coor­donne égale­ment le plus grand événe­ment européen dédié aux métiers d’art, les « Journées Européennes des Métiers d’Art » (« Euro­pean artis­tic crafts days »), qui fédère une ving­taine de pays, chaque année, au mois d’avril.

Sites inter­net :

Instituts et formations

Les com­pé­tences néces­saires à la con­ser­va­tion, préser­va­tion et mise en valeur des pat­ri­moines relèvent d’une var­iété de pro­fes­sions spé­ci­fiques et en con­stante évo­lu­tion, à l’instar des for­ma­tions qui y pré­par­ent. La for­ma­tion en matière de pat­ri­moine béné­fi­cie d’une recon­nais­sance à l’international et con­tribue au ray­on­nement de la France dans le monde. Cen­tres de ressources et réser­voirs de futurs pro­fes­sion­nels encadrés par une équipe péd­a­gogique qual­i­fiée, les uni­ver­sités et les écoles qui dis­pensent ces for­ma­tions sont de pré­cieux parte­naires pour la mise en place de pro­jets de coopéra­tion inter­na­tionale autour du pat­ri­moine. Les mas­ters dans ce domaine qui dépen­dent des uni­ver­sités et de plusieurs écoles spé­cial­isées, telles que l’École du Lou­vre, for­ment aux métiers de con­ser­va­teur et de médi­a­teur du pat­ri­moine. La plu­part des villes uni­ver­si­taires abri­tent ce type de for­ma­tions aux côtés des lab­o­ra­toires de recherche qui leur sont affiliés.

On dénom­bre égale­ment plusieurs Mas­ters com­muns du pro­gramme européen Eras­mus Mundus dans le champ des pat­ri­moines qui ont l’avantage d’offrir une approche inter­na­tionale. Ce pro­gramme d’étude englobe des for­ma­tions de haut niveau qui se déroulent dans au moins deux étab­lisse­ments d’enseignement supérieur de deux pays dis­tincts par­tic­i­pant au programme.

Les écoles nationales supérieures d’architecture (ENSA), au nom­bre de 20, peu­vent aus­si être des acteurs per­ti­nents. En effet, le réseau des ENSA développe des mod­ules de for­ma­tion tournés vers l’international ; il s’agit d’inciter les étu­di­ants à con­juguer archi­tec­ture, pat­ri­moine et action inter­na­tionale. À ce titre, le lab­o­ra­toire CRAterre qui dépend de l’ENSA de Greno­ble a dévelop­pé une exper­tise de ter­rain dans le domaine de l’architecture en terre et mène de mul­ti­ples pro­jets à l’international, notam­ment en Afrique de l’Ouest, en Europe, au Moyen-Ori­ent et en Amérique Cen­trale. Les étab­lisse­ments de for­ma­tion aux métiers tech­niques con­stituent égale­ment des ressources intéres­santes. On peut ici citer les écoles et insti­tuts d’art, de design de mode et d’artisanat, les écoles de gas­tronomie ou encore les lycées hôteliers.

Une chaire UNESCO est un label sci­en­tifique inter­na­tion­al. Elle est créée sous la tutelle de l’Université et placée sous la respon­s­abil­ité du por­teur du pro­jet sur la base d’un accord signé entre l’université et l’UNESCO. Sur la thé­ma­tique du pat­ri­moine, on peut citer par exem­ple la chaire « Tourisme, cul­ture, développe­ment » en étroite col­lab­o­ra­tion avec l’Institut de Recherche et d’Études Supérieures du Tourisme de l’Université Paris 1 Pan­théon Sor­bonne.

Le Cen­tre Nation­al des Arts et Métiers (CNAM) représente lui aus­si un acteur majeur dans ce domaine, d’autant plus qu’il est engagé dans de mul­ti­ples pro­jets de coopéra­tion à l’international dans les champs de la for­ma­tion et de la recherche. Il en va de même pour l’École d’Avignon, spé­cial­isée dans les tech­niques de restau­ra­tion et de réha­bil­i­ta­tion du bâti ancien, qui mène régulière­ment des mis­sions d’expertise et réalise des for­ma­tions à l’étranger. Il existe par ailleurs plusieurs chaires UNESCO qui por­tent sur le patrimoine.

En out­re, l’Agence uni­ver­si­taire de la Fran­coph­o­nie (AUF), créée en 1961, regroupe des uni­ver­sités, des grandes écoles, des réseaux uni­ver­si­taires et des cen­tres de recherche sci­en­tifique fran­coph­o­nes. Son réseau compte 909 mem­bres dans 113 pays. L’AUF est donc l’une des plus impor­tantes asso­ci­a­tions d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche au monde. Dans le respect de la diver­sité des cul­tures et des langues, l’AUF promeut une fran­coph­o­nie uni­ver­si­taire sol­idaire engagée dans le développe­ment économique, social et cul­turel des sociétés. Elle favorise ain­si la sol­i­dar­ité active entre ses étab­lisse­ments mem­bres et les aide à relever les défis aux­quels ils sont con­fron­tés, tels que la qual­ité de la for­ma­tion, la recherche et la gou­ver­nance uni­ver­si­taire, l’insertion pro­fes­sion­nelle ou encore l’implication dans le développe­ment des sociétés.

En 2011, le Départe­ment des Affaires Européennes et Inter­na­tionales du min­istère de la Cul­ture, en parte­nar­i­at avec l’Agence uni­ver­si­taire de la Fran­coph­o­nie (AUF) et l’Université numérique fran­coph­o­ne mon­di­ale (UNFM), a lancé un dis­posi­tif de for­ma­tion con­tin­ue à dis­tance dans les domaines du pat­ri­moine matériel et immatériel à des­ti­na­tion d’un pub­lic fran­coph­o­ne : e‑patrimoines. Gra­tu­it et acces­si­ble, ce dis­posi­tif a pour objec­tif d’accroître les com­pé­tences des pro­fes­sion­nels et des uni­ver­si­taires dans le domaine des pat­ri­moines (pat­ri­moine mon­u­men­tal, archéolo­gie, musées, archives, archi­tec­ture etc.), de créer et/ou de ren­forcer des parte­nar­i­ats entre pro­fes­sion­nels et uni­ver­si­taires et de main­tenir le lien entre la France et les régions fran­coph­o­nes y com­pris dans les zones instables.

L’accès de plus en plus facile à inter­net per­met d’amplifier les liens avec les pays, au-delà des pro­jets ponctuels.

Institut national du patrimoine

Acronyme : INP

Date de créa­tion : 1990

L’Institut nation­al du pat­ri­moine est un étab­lisse­ment d’enseignement supérieur du min­istère de la cul­ture, qui a pour mis­sion le recrute­ment par con­cours et la for­ma­tion ini­tiale des con­ser­va­teurs du pat­ri­moine de l’État, de la fonc­tion publique ter­ri­to­ri­ale et de la ville de Paris ain­si que la sélec­tion et la for­ma­tion de restau­ra­teurs du pat­ri­moine habil­ités à tra­vailler sur les col­lec­tions publiques. La for­ma­tion dans un même étab­lisse­ment à ces deux métiers étroite­ment com­plé­men­taires est une spé­ci­ficité française, qui fait l’objet d’un intérêt inter­na­tion­al.

L’INP est ain­si régulière­ment amené à recevoir des délé­ga­tions du monde entier, des sta­giaires inter­na­tionaux mais aus­si à échang­er avec des lieux de for­ma­tion, cen­tres de recherche sci­en­tifique, lieux dédiés à la con­ser­va­tion et à la restau­ra­tion et organ­ismes de ges­tion du pat­ri­moine dans de nom­breux pays.

L’INP est impliqué dans le réseau européen des for­ma­tions à la con­ser­va­tion-restau­ra­tion, il par­ticipe aux réflex­ions com­mu­nau­taires sur les métiers du pat­ri­moine, ain­si qu’à des pro­jets trans­dis­ci­plinaires sélec­tion­nés par l’Union européenne.

L’INP inscrit la sco­lar­ité dans une per­spec­tive inter­na­tionale par l’envoi d’élèves en stage à l’étranger et organ­ise des chantiers– école hors du ter­ri­toire français. Il mène par ailleurs des actions dans le pour­tour méditer­ranéen grâce à l’Institut méditer­ranéen des métiers du pat­ri­moine (I2MP), basé à Mar­seille et conçoit des for­ma­tions sur-mesure, adap­tées aux besoins des pays deman­deurs et impli­quant un large réseau de la chaîne pat­ri­mo­ni­ale sur le ter­ri­toire français. En 2018, la péd­a­gogie d’enseignement à l’INP a reçu le Prix européen du pat­ri­moine cul­turel – Europa Nos­tra et plusieurs ini­tia­tives de l’établissement ont été label­lisées Année européenne du pat­ri­moine cul­turel. Il est aus­si un lieu de dif­fu­sion cul­turelle à tra­vers des con­férences et des col­lo­ques qui sont autant d’occasions de col­la­bor­er avec les autres insti­tu­tions pat­ri­mo­ni­ales et uni­ver­si­taires, français­es et étrangères.

Site inter­net : www.inp.fr

École de Chaillot

Date de créa­tion : 1887

Le Cen­tre des hautes études de Chail­lot, plus con­nu sous l’appellation d’École de Chail­lot, con­stitue depuis 2004 le départe­ment for­ma­tion de la Cité de l’architecture et du pat­ri­moine au Palais de Chail­lot, à Paris. Il dis­pense notam­ment une for­ma­tion post-mas­ter sur un domaine qui s’étend des mon­u­ments et cen­tres his­toriques, jusqu’au pat­ri­moine ordi­naire. Par ailleurs, l’École organ­ise des cours publics acces­si­bles à tous, assure la for­ma­tion post-con­cours des archi­tectes et urban­istes de l’État en parte­nar­i­at avec l’École des Ponts Paris-Tech et par­ticipe à la for­ma­tion des élus et tech­ni­ciens des col­lec­tiv­ités ter­ri­to­ri­ales.

Son domaine d’excellence con­cerne l’expérimentation du pro­jet de con­ser­va­tion, de restau­ra­tion et de mise en valeur du pat­ri­moine archi­tec­tur­al, dans son con­texte ter­ri­to­r­i­al, urbain et paysager. La péd­a­gogie dévelop­pée s’appuie sur des méth­odes éprou­vées : cours mag­is­traux et travaux dirigés.

Le corps des Archi­tectes et Urban­istes de l’État (AUE) est né en 1993 du rap­proche­ment de deux corps exis­tants : celui des Archi­tectes des Bâti­ments de France (ABF), créé en 1946, et celui des Urban­istes de l’État (UE), instau­ré en 1962. Il s’agissait en effet de con­cré­tis­er, au niveau des com­pé­tences des agents de l’État, la néces­saire cohé­sion entre respect du pat­ri­moine et dynamiques d’aménagement. Cette dou­ble orig­ine his­torique transparaît dans les deux spé­cial­ités que recou­vre actuelle­ment le statut d’AUE : une spé­cial­ité pat­ri­moine archi­tec­tur­al, urbain et paysager et une spé­cial­ité urban­isme-amé­nage­ment. vis­ites de sites et de chantiers — et surtout sur l’atelier con­tinu, lieu d’apprentissage pra­tique des enseigne­ments.

Out­re l’échange d’élèves et d’enseignants, l’École est régulière­ment sol­lic­itée par d’autres pays sur les cinq con­ti­nents pour par­ticiper à la for­ma­tion d’architectes qui veu­lent se spé­cialis­er dans les domaines préc­ités. Elle conçoit et met en œuvre, en liai­son avec des parte­naires habil­ités à délivr­er des diplômes uni­ver­si­taires dans leur pays, une péd­a­gogie appro­priée à chaque con­texte local. Le cur­sus peut ain­si s’établir, soit dans une longue durée (deux ans) en ouvrant la pos­si­bil­ité d’un co-diplôme, soit à plus court terme en se lim­i­tant à un ou plusieurs ate­liers inten­sifs ou à des sémi­naires d’étude qui peu­vent don­ner lieu à la délivrance de cer­ti­fi­cats.

Les enseignants de l’École par­ticipent égale­ment à des mis­sions de con­seil et d’expertise effec­tuées à la demande de gou­verne­ments ou pour le compte d’organisations internationales.

Sites inter­net : www.citedelarchitecture.fr/fr/article/ecole-de-chaillot

Volontariats internationaux et implication de doctorants

Les entre­pris­es, asso­ci­a­tions et col­lec­tiv­ités engagées dans un pro­jet à l’international ont la pos­si­bil­ité de faire appel à une per­son­ne spé­ci­fique­ment dédiée au pro­jet de coopéra­tion dans le cadre d’un volon­tari­at inter­na­tion­al ou d’une thèse. Le volon­tari­at peut pren­dre la forme d’un Ser­vice Volon­taire Européen (SVE) dans le cadre du volet Jeunesse et Sport du pro­gramme européen de mobil­ité Erasmus +.

Adressé aux jeunes âgés de 17 à 30 ans, le SVE vise l’engagement des jeunes à l’international au sein d’organismes, asso­ci­a­tions ou entre­pris­es. Le volon­tari­at peut égale­ment s’inscrire dans le cadre de Ser­vices civiques à l’in­ter­na­tion­al pou­vant revêtir plusieurs formes :

Le Ser­vice civique à l’international : À des­ti­na­tion de jeunes de 16 à 25 ans, il s’inscrit dans une poli­tique jeunesse visant la cohé­sion nationale et la mix­ité sociale dans le cadre d’un pro­jet d’intérêt collectif

Le Volon­tari­at de Sol­i­dar­ité Inter­na­tionale (VSI) : Sans con­di­tion de nation­al­ité et sans lim­ite d’âge, il a pour objet l’accomplissement d’une mis­sion d’intérêt général à l’étranger dans les domaines de la coopéra­tion pour le développe­ment et de l’action humanitaire

Le Volon­tari­at inter­na­tion­al en entre­prise (VIE) et le Volon­tari­at inter­na­tion­al en admin­is­tra­tion (VIA) : Réservés aux 18–28 ans, ils s’effectuent, pour le pre­mier, au sein d’une entre­prise française à l’étranger, d’une entre­prise étrangère liée à une entre­prise française par un accord de parte­nar­i­at ou d’un organ­isme étranger engagé dans une coopéra­tion avec la France et, pour le sec­ond, auprès d’un ser­vice de l’État français à l’étranger (con­sulats, ambas­sades, etc.) Le recours à un doc­tor­ant béné­fi­ciant du dis­posi­tif de Con­ven­tions Indus­trielles de For­ma­tion par la Recherche (CIFRE) con­stitue une autre pos­si­bil­ité d’assurer une impli­ca­tion soutenue dans un pro­jet de coopéra­tion inter­na­tionale d’intérêt sci­en­tifique. Ce dis­posi­tif s’appuie sur l’établissement d’un con­trat de col­lab­o­ra­tion entre un lab­o­ra­toire de recherche et une entre­prise avec une sub­ven­tion annuelle de l’association nationale de recherche et de la tech­nolo­gie.