Saint-Prix
C’est à l’époque gallo-romaine que la cité connait son premier essor. Les habitations se développent et se pressent autour de la stratégique voie gallo-romaine Jules César qui reliait Lutèce (Paris) à Rotomagus (Rouen).
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L’Eglise de Saint-Prix
Vierge Marie de la Poutre de gloire
Rue Auguste Rey
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L’histoire en bref
Le chevalier des Templiers et le Saint guérisseur
Au Moyen-âge, ce bourg gallo-romain s’appelle Tor. Plusieurs établissements religieux et féodalités seigneuriales se partagent alors ses terres, dont la plus illustre : la lignée des Montmorency. Au XIIIe siècle, une commanderie de l’ordre des chevaliers templiers, s’y installe à l’instigation des seigneurs de Rubelles. C’est Jean de Thor, trésorier de l’Ordre des Templiers, qui offrit à sa ville d’origine les reliques de Saint-Prix.
La fontaine aux pèlerins
Cette fontaine aux pèlerins sous le haut patronage de Saint-Prix détermina le changement de nom de notre ville. L’important pèlerinage qui s’y développa durant tout le moyen âge incita les édiles, au XVe siècle, à rebaptiser la ville du nom du saint connu pour soulager les malades. Le village de Thor devint Saint-Prix. Ce bourg médiéval, à la lisière de la forêt de Montmorency, est parfaitement préservé aujourd’hui.
La double révolution du train et du phylloxera
Le XIXe siècle fût une double révolution. La première révolution, en 1846, fût l’arrivée du chemin de fer qui transforma la ville en profondeur. La vallée de Montmorency devient alors une zone de villégiature pour les Parisiens et Saint-Prix se couvrit de demeures de plaisance. Les maisons en meulière, typique de cette époque et de notre terroir, se multiplient entre le bourg ancien de Saint-Prix et la gare du Gros noyer.
La seconde révolution fut la crise du phylloxera. Cet insecte ravagea les vignes françaises à la toute fin du XIXe siècle. Saint-Prix, qui fut resté durant des siècles un haut lieu de la production vinicole française vit cette activité disparaître du jour au lendemain.
Politique patrimoniale, label, procédures et outils
L’église Saint-Germain du Thor est emblématique de l’histoire de Saint-Prix. Elle a été ajoutée à l’inventaire des monuments historiques en 1926.
La commune de Saint-Prix mène depuis plusieurs années une campagne de restauration visant à préserver le patrimoine saint-prissien. La toiture et la charpente de l’église ont été restaurées en 2001 et 2004 avec l’aide de la Fondation du Patrimoine. Un grand nombre d’éléments du mobilier a également été restauré : l’autel de Saint-Nicolas, les reliefs en bois, la Piéta en bois polychrome, la statue en bois polychrome de Saint-Fiacre, les boiseries du chœur, la Poutre de gloire et le tableau du maître-autel.
Valorisation et animation de l’architecture et du patrimoine
- Chaque été, une visite est proposée gratuitement aux amoureux du patrimoine. Ces visites sont animées par deux étudiantes de l’école du Louvre.
- La commune travaille actuellement à une muséographie détaillée pour faciliter la médiation entre les publics et les œuvres de l’église.
PROJETS DE VALORISATION DU PATRIMOINE PAR LE NUMÉRIQUE
La commune travaille à un projet de visite interactive, des abords de l’église (prieuré noir et blanc), grâce à de la réalité augmentée. Ce projet est un partenariat avec la communauté d’agglomération de Plaine Vallée.
Tourisme patrimonial
La commune de Saint-Prix collabore activement avec la communauté d’agglomération Plaine Vallée et le département du Val d’Oise pour promouvoir son patrimoine historique.
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