Pointe-à-Pitre (Guadeloupe)
Pointe-à-Pitre est née dans le courant du XVIIIe siècle sur les rives marécageuses de la baie du Petit Cul-de-Sac Marin. Située à la jonction des deux îles formant la Guadeloupe, la ville, bien que plus petite commune de l’archipel en terme de superficie (270 hectares), regroupe près de 20 000 habitants qui s’inscrivent au cœur d’une agglomération de 150 000 personnes. Cette situation au centre du « papillon guadeloupéen » et les nombreuses possibilités économiques offertes par sa rade ont propulsé la ville au rang de capitale économique de la Guadeloupe en moins de deux siècles.
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©Pointe-à-Pitre, Guadeloupe
©Pointe-à-Pitre, Guadeloupe
©Pointe-à-Pitre, Guadeloupe
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L’histoire en bref
Le centre ancien de Pointe-à-Pitre est une ville coloniale type dont le plan en damier s’est constitué après l’incendie de 1780 (qui permit de définir un premier plan d’alignement) et sous l’Empire où deux plans directeurs permettent l’extension définitive de la ville. Au-delà de la ville historique, les faubourgs de Pointe-à-Pitre possèdent des caractéristiques propres. La Rénovation urbaine a façonné par la « modernité » le quartier de l’Assainissement et créé ceux de Bergevin et Lauricisque tandis qu’à l’est se sont constitués les quartiers populaires de Pointe-à-Pitre (La Loge, Bas-de-la-Source, Carénage…). Pointe-à-Pitre est une ville marquée par les catastrophes (tremblements de terre, cyclones, incendies).
Ces dernières, au lieu d’affecter sa morphologie générale, ont permis de faire évoluer la trame urbaine et de favoriser son passage à la modernité. En dépit de celle-ci, Pointe-à-Pitre s’est forgée une histoire urbaine et architecturale originale autour de son patrimoine, témoin de cette histoire mouvementée. Ainsi, son architecture traditionnelle, principal élément patrimonial, témoigne de cette histoire, de son adaptation aux contraintes climatiques et aux spécificités insulaires.
Politique patrimoniale, labels, procédures et outils
- Un inventaire du patrimoine urbain
- Une OPAH-RU sur le centre ancien
- Une ZPPAUP est à l’étude
La ZPPAUP : Envisagée il y a maintenant une quinzaine d’année, la ZPPAUP de Pointe-à-Pitre a été relancée. Une équipe de chargée d’étude a été retenue (un cabinet d’urbanisme, un cabinet paysager et un architecte du patrimoine). À ce jour, seules les études préliminaires ont été engagées.
Label d’animation et de valorisation du patrimoine La signature, en 2003, de la convention “Pointe-à-Pitre, Ville d’Art et d’Histoire” est venue récompenser l’action de la Ville en faveur de son patrimoine. Elle a permis le recrutement d’un animateur du patrimoine, chargé de conduire les actions de valorisation de la Ville, puis la création d’un service complet, garant des objectifs définis par la Ville et l’État. Visites générales ou thématiques, nocturnes (les Noctambulations) ou visites-explorations pour les jeunes, le service d’animation du Patrimoine propose toute l’année des visites-découvertes conduites par une guide-conférencière agréée :
- Les places de Pointe-à-Pitre : analyse urbaine, abords et morphologie
- Architecture du XXe siècle : le quartier de l’Assainissement : la Ville Nouvelle et la naissance des faubourgs
- La ville des bords de quais : découverte de la façade maritime de Pointe-à-Pitre
- Murs…Murs…Les secrets du cimetière : le cimetière et ses trésors
Projets
Aménagement et ouverture du Pavillon de la Ville, centre d’interprétation d’architecture et du patrimoine. Reconstruit vers 1848, après le tremblement de terre de 1843, classé au titre des monuments historiques depuis 1992, cet ancien presbytère, entièrement restauré, est un bâtiment caractéristique d’un style « néoclassique colonial » avec, entre autres, un somptueux péristyle orné par un double étagement de quatre piliers doriques et surmonté d’un fronton triangulaire recouvrant une loggia.
EXPÉRIENCE PILOTE
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