Présentation
Fière de son identité catalane et de son âme festive, Perpignan raconte
le passé, les comtes de Roussillon et les rois de Majorque, les Catalans,
les Aragonais, puis les Français. Ville frontière, de partage culturel,
baignée par la mer à deux pas des sommets pyrénéens, elle a su, au fil
des siècles et des conquêtes, se construire une identité singulière, fruit
d’incessants passages et de mélanges.
Tourisme patrimonial
Le Castillet
L’emblème de Perpignan porte les couleurs sang et or de la Catalogne. Il domine la place de la Victoire de ses deux tours, couronnées de créneaux et de mâchicoulis. À l’intérieur, la Casa Pairal abrite le musée catalan des Arts et Traditions populaires. De la tourelle du Castillet (142 marches), vue sur les monuments de la ville, le Canigou, les Albères au sud et les Corbières au nord.
Ensemble cathédral
Lorsque le roi de Majorque dota Perpignan d’un nouveau sanctuaire au 14e s., il fut bien avisé de ne pas détruire l’église primitive, St-Jean-le-Vieux (10e s.). Plusieurs fois agrandie par la suite, elle conserve un portail roman en marbre (13e s.) dont le tympan se termine dans sa partie inférieure par une clef pendante ornée d’un superbe Christ en majesté (accès par la gauche de la cathédrale). Construite à côté du vieil édifice de style roman, St-Jean-le-Neuf, église d’un austère style gothique, dut attendre le 16e s. pour être consacrée.
Elle fut érigée au rang de cathédrale au 17e s., époque où la façade occidentale reçut le porche de style classique. Le campanile en fer forgé fut ajouté au 18e s. La cathédrale conserve d’intéressants retables des 16e et 17e s.
En sortant par le portail latéral droit, voyez dans la chapelle accolée le poignant Dévot Christa, en bois sculpté, vraisemblablement rhénan, du début du 14e s.
Attenant au côté sud de la cathédrale (r. de l’Amiral-Ribeil), le Campo Santo (ou cloître Saint-Jean) était le cimetière urbain de Perpignan. De l’enclos de ce vaste cloître funéraire, le plus ancien qui soit conservé en France, vue sur les séries d’enfeus (niches funéraires) et sur les contreforts de la cathédrale.
Loge de Mer
Donnant sur la place de la Loge, ce bâtiment construit en 1397, remanié et agrandi au 16e s., était le siège du tribunal de commerce maritime.
La girouette en forme de navire symbolise l’activité que déployaient les commerçants du Roussillon. Il loge l’office de tourisme.