Lyon

Au long des 2 000 ans d’histoire, la Ville de Lyon a tou­jours joué le rôle d’une cité active, soucieuse de préserv­er son indépen­dance grâce à son ouver­ture sur le monde.

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Maire : Gré­go­ry DOUCET
Place de la Comédie
69205 LYON cedex 01
Tél : 04 72 10 30 30
www.lyon.fr

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L’histoire en bref

Fière de son passé de Cap­i­tale des Gaules, de grande cité au Moyen Âge et surtout à la Renais­sance, forte de sa capac­ité inces­sante d’innovation qui a apporté une con­tri­bu­tion majeure au pro­grès des sci­ences et des idées (dans l’industrie, la banque, la médecine, la philoso­phie), attachée à son style de vie dont elle soigne la qual­ité (gas­tronomie), Lyon est une ville pat­ri­mo­ni­ale et une métro­pole économique puis­sante bien que discrète. L’inscription du site his­torique de Lyon sur la liste du pat­ri­moine mon­di­al repose sur trois critères : un site excep­tion­nel de con­flu­ence de deux cours d’eau mais égale­ment des voies de cir­cu­la­tion et des hommes, la cohérence de son mod­èle urbain et son urbanité. Mal­gré un développe­ment urbain très récent très impor­tant, elle a su con­serv­er la plus grande par­tie de son pat­ri­moine ancien pour offrir aujourd’hui au regard, une ville dense d’une remar­quable con­ti­nu­ité. L’architecture de Lyon est le reflet de sa pop­u­la­tion qui, tournée vers le com­merce et l’industrie, a su instituer une pra­tique sociale orig­i­nale qui a per­duré jusqu’à nos jours.

Politique patrimoniale, labels, procédures et outils

La Ville de Lyon a mis en place au fil de son his­toire mod­erne les out­ils de pro­tec­tion du pat­ri­moine, d’abord archi­tec­tur­al, puis paysager et urbain mis en place par l’Etat. Ain­si plus de 300 mon­u­ments his­toriques sont classés ou inscrits. En 1964 est créé le pre­mier secteur sauve­g­ardé de France sur les quartiers du Vieux Lyon. Deux sites sont classés (la place Bel­le­cour et L’île Barbe) ; un est inscrit (le cen­tre his­torique de Lyon). En 1994 est créée la ZPPAUP des pentes de la Croix-Rousse immé­di­ate­ment après celle des grat­te-ciel à Villeur­banne, pre­mières en zone urbaine dense. L’ensemble de ces pro­tec­tions asso­ciées à des actions opéra­tionnelles a per­mis de chang­er l’image de la Ville, con­sacrée en 1998 par l’inscription de son hyper cen­tre his­torique sur la liste du pat­ri­moine mondial.

OUTILS DE PROTECTION OU DE GESTION DU PATRIMOINE

Les prin­ci­paux secteurs urbains et his­toriques sont pro­tégés par des out­ils spé­ci­fiques et adap­tés : secteur sauve­g­ardé sur les tis­sus urbains Renais­sance du Vieux Lyon, ZPPAUP (dev­enue site pat­ri­mo­ni­al remar­quable) en cours de trans­for­ma­tion en régime d’AVAP sur le quarti­er des pentes de la Croix rousse, régime des abor­ds de mon­u­ments his­toriques sur env­i­ron 65% du ter­ri­toire de la Ville dont l’hyper cen­tre historique. Après avoir mis en place son plan de ges­tion du périmètre UNESCO, la Ville trans­forme sa ZPPAUP en AVAP. Le PLU‑H en cours de révi­sion par la Métro­pole de Lyon prévoit de ren­forcer la mise en place d’éléments bâtis pat­ri­mo­ni­aux et de périmètres d’intérêt pat­ri­mo­ni­aux. Une ori­en­ta­tion d’aménagement et de pro­gram­ma­tion a été élaborée pour la préser­va­tion et la mise en valeur de son périmètre UNESCO et sa zone tam­pon (750 hectares).

PROJETS URBAINS

  • Con­flu­ence – Eco quartier
  • Berges du Rhône
  • Rives de Saône
  • Cœur presqu’ile
  • Grand Hôtel Dieu

PROGRAMMES D’ACTIONS LIÉS AU CADRE DE VIE ET AU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Chaque année, la Ville met en valeur, au sein du rap­port sur la sit­u­a­tion en matière de développe­ment durable, présen­té en Con­seil Munic­i­pal, une thé­ma­tique con­sacrée au développe­ment cul­turel. Celle-ci souligne notam­ment les efforts de la Col­lec­tiv­ité pour sauve­g­arder son pat­ri­moine. Ain­si, pour le rap­port sur la sit­u­a­tion de l’année 2015, présen­té au con­seil munic­i­pal de novem­bre 2016, a été mise en lumière l’élection de la Ville en 2015, à la prési­dence de l’Organisation des Villes du Pat­ri­moine Mon­di­al (OMPM), grâce à sa vision human­iste, s’attachant à sauve­g­arder le pat­ri­moine tout en le faisant vivre. La Ville de Lyon a par ailleurs adop­té en 2015 son deux­ième plan cli­mat, ren­forçant ain­si ses engage­ments con­tre les change­ments cli­ma­tiques, ce qui a valu à la Ville d’obtenir le label Cit’ergie en novem­bre 2015. Le dis­posi­tif Cit’ergie s’adresse aux col­lec­tiv­ités (com­munes et inter­com­mu­nal­ités) qui souhait­ent faire recon­naître la qual­ité de leur poli­tique cli­mat air énergie. Basé sur le principe d’une label­li­sa­tion, il récom­pense pour 4 ans le proces­sus de man­age­ment de la qual­ité de la poli­tique cli­mat air énergie de la col­lec­tiv­ité et ses actions en découlant et l’encourage à pro­gress­er dans sa démarche. Cit’ergie est l’appellation française du label Euro­pean Ener­gy Award.
  • Plan Cli­mat Energie Territorial
  • Plan bleu
  • Plan vert

BÂTI ANCIEN ET DÉVELOPPEMENT DURABLE

  • Aide à la réal­i­sa­tion de plans d’entretien et d’amélioration ther­mique du bâti ancien
  • Aides à la val­ori­sa­tion du pat­ri­moine architectural
  • Aides général­istes des col­lec­tiv­ités pour l’amélioration ther­mique (Ecoreno’V)

OUTILS OPÉRATIONNELS

La ville a entre­pris de nom­breuses actions depuis les années 1970 pour la requal­i­fi­ca­tion de l’habitat privé. Après la résorp­tion de l’inconfort mas­sif des loge­ments, les efforts se con­cen­trent sur la lutte con­tre l’habitat indigne et la requal­i­fi­ca­tion énergé­tique du bâti.
  • PIG habi­tat indigne pour la requal­i­fi­ca­tion du bâti dégradé PIG Loy­ers maîtrisés pour la remise en loca­tion de loge­ments dégradés en dif­fus (avec con­ven­tion­nement) PIG Ecoren­o­va­tion sur le quarti­er Per­rache sainte Blan­dine, dans l’objectif de con­duire des copro­priétés à des pro­jets « BBC rénovation».
  • Abon­de­ment du dis­posi­tif de sub­ven­tions « Ecoreno’v » de la Métro­pole pour la requal­i­fi­ca­tion énergé­tique des copro­priétés privées. Dans le cadre du PIG Ecoren­o­va­tion du quarti­er Per­rache sainte Blan­dine, 7 copro­priétés s’engagent sur un pro­gramme de travaux per­me­t­tant d’atteindre le niveau BBC Réno­va­tion. Ce pro­gramme, piloté par la Métro­pole de Lyon asso­cie l’ANAH, la Ville de Lyon, la SPL Con­flu­ence, et Pro­civis Rhône. Le Suivi-ani­ma­tion est assuré par un groupe­ment Urbanis-Inddigo.

VOLET ENVIRONNEMENTAL

Dans le cadre du PIG Ecoren­o­va­tion du quarti­er Per­rache sainte Blan­dine, 7 copro­priétés s’engagent sur un pro­gramme de travaux per­me­t­tant d’atteindre le niveau BBC Réno­va­tion. Ce pro­gramme, piloté par la Métro­pole de Lyon asso­cie l’ANAH, la Ville de Lyon, la SPL Con­flu­ence, et Pro­civis Rhône. Le Suivi-ani­ma­tion est assuré par un groupe­ment Urbanis-Inddigo.

INVENTAIRES

  • Inven­taire général du pat­ri­moine cul­turel (Ser­vice Région­al de l’Inventaire)
  • Inven­taire des escaliers remar­quables de la presqu’ile (Direc­tion de l’Aménagement Urbain avec le con­cours d’étudiants en apprentissage)
  • Inven­taire des nich­es et stat­ues sur immeubles (Direc­tion de l’Aménagement Urbain avec le con­cours d’étudiants en apprentissage)
  • Inven­taire des cours et tra­boules (Direc­tion de l’Aménagement Urbain)
  • Inven­taire des portes d’immeubles remar­quables (Direc­tion de l’Aménagement Urbain avec le con­cours d’étudiants en apprentissage)
  • Plan de data­tion des immeubles (Ini­tia­tive privée – auteur : Bernard Gau­thiez-Uni­ver­sité Lyon 3 / CNRS UMR 5600)

MAISON DU PATRIMOINE

Le musée Gadagne est le musée d’histoire de la Ville. Le site des archives munic­i­pales, le ser­vice archéologique de la Ville de Lyon et les Académies de Lyon organ­isent de nom­breux événe­ments autour du patrimoine.

CHARTES

ARCHITECTURALE ET PAYSAGÈRE : Charte archi­tec­turale et urbaine LES ENSEIGNES ET LA PUBLICITÉ : Règle­ment local de la pub­lic­ité des enseignes et pré enseignes LES DEVANTURES COMMERCIALES : Cahi­er de recom­man­da­tions (rue Vic­tor Hugo); Chartes locales OCCUPATION DU DOMAINE PUBLIC : Charte pour val­oris­er l’occupation de l’espace pub­lic (Vieux Lyon)

AUTRES ACTIONS

  • Charte lyon­naise du ravalement
  • Guide pour men­er à bien votre pro­jet en périmètre UNESCO
  • Plan lumière
  • Plan Couleur

Tourisme patrimonial

La mise en valeur du pat­ri­moine, de l’offre cul­turelle et événe­men­tielle, et plus glob­ale­ment de « l’art de vivre » (avec la gas­tronomie notam­ment) jouent un rôle de pre­mier plan dans la stratégie touris­tique de la des­ti­na­tion Lyon. La démarche vis-à-vis du tourisme cul­turelle est dou­ble. Il s’agit d’une part de s’appuyer sur l’offre pat­ri­mo­ni­ale et cul­turelle, par­ti­c­ulière­ment riche à Lyon, pour ren­forcer l’attractivité touris­tique de notre des­ti­na­tion. Il s’agit égale­ment de val­oris­er l’accès à cette offre auprès des touristes en vis­ite à Lyon, grâce à l’organisation par le Bureau des Guides de l’Office de tourisme de la Métro­pole de Lyon de vis­ites guidées con­stru­ites autour de plus de 70 thé­ma­tiques dans le périmètre UNESCO mais aus­si sur l’ensemble de l’agglomération), à la vente de « Lyon City Cards » — le pass cul­turel et touris­tique — et aux sites inter­net de l’Office du tourisme qui met­tent en avant les événe­ments et activ­ités cul­turelles de la Métropole. La Métro­pole de Lyon est dev­enue com­pé­tente pour le tourisme à par­tir du 1er jan­vi­er 2010. Dans ce cadre, les mis­sions de l’Office de tourisme mét­ro­pol­i­tain, asso­ci­a­tion régie par la loi de 1901, sont pré­cisées par des con­ven­tions annuelles de finance­ment, qui lient le mon­tant des sub­ven­tions accordées chaque année par la Métro­pole au pro­gramme d’actions de l’Office de tourisme.

EXPÉRIENCE

Le pro­jet Rives de Saône La Saône est le berceau nourrici­er de Lyon et des com­munes qu’elle tra­verse. D’abord organ­isée autour de la colline de Fourvière, dans le quarti­er de Vaise et sur l’île Barbe, la ville s’est en effet pro­gres­sive­ment éten­due jusqu’aux rives de la Saône pour prof­iter des nom­breuses pos­si­bil­ités offertes par la riv­ière (point d’eau, pêche, trans­port…). L’agglomération s’est ensuite con­stru­ite avec la riv­ière. C’est pourquoi la Saône est encore très présente dans l’identité lyon­naise aujourd’hui. Le pro­jet Rives de Saône s’inscrit dans la démarche de recon­quête des fleuves amor­cée par le Grand Lyon en 2002 avec les Berges du Rhône. Sur un ter­ri­toire de 14 com­munes de l’agglomération, dont 5 arrondisse­ments de la Ville de Lyon, les rives de la Saône s’étendent sur 50 km de rives. Le pro­jet qui s’y développe vise à ren­dre la Saône aux habi­tants. Ambitieux pro­gramme d’urbanisme et d’art pub­lic, il con­vie les vis­i­teurs à une rela­tion douce, tran­quille et intime en écho à l’âme même de la rivière. Le pro­jet des Rives de Saône offrira plusieurs ren­dez-vous, dont un pre­mier à décou­vrir depuis 2013 : une prom­e­nade pié­tonne qua­si-con­tin­ue de 11 km de la Con­flu­ence à l’île Barbe et 4 km dans le Val de Saône. Le sec­ond ren­dez-vous est don­né pour 2021 avec les Ter­rass­es de la Presqu’île. Les Rives de Saône s’organisent en plusieurs séquences qui réha­biliteront des sites con­trastés et dotés cha­cun d’une iden­tité forte : de la ville à la cam­pagne, de l’architecture médié­vale au pat­ri­moine indus­triel et écologique. Ces divers sites seront pour les promeneurs autant de scènes con­sti­tu­ant la trame d’un film, lequel racon­tera par le biais d’une déam­bu­la­tion poé­tique l’histoire d’une riv­ière et d’une cité. Les Rives de Saône, mod­elées par une riv­ière tan­tôt tran­quille, tan­tôt en crue, offrent un panora­ma con­trasté très sur­prenant. Ensem­ble, archi­tectes, paysag­istes et artistes révéleront la riv­ière. Au fil des amé­nage­ments et des œuvres, ils réalisent une prom­e­nade alliant pat­ri­moine naturel, his­torique et cul­turel, met­tant en valeur et dévelop­pant les usages liés à la Saône et à ses rives : prom­e­nade à pied au plus près de l’eau, con­tem­pla­tion du paysage, immer­sion dans la nature. Le chem­ine­ment amé­nagé per­met une iden­ti­fi­ca­tion pour le promeneur mais surtout la pro­tec­tion des espaces naturels lim­itro­phes. Car l’objectif est bien de préserv­er l’environnement et de con­forter la bio­di­ver­sité, en éti­rant la végé­ta­tion des secteurs naturels comme le Val de Saône, jusqu’au cœur de l’agglomération afin de réin­tro­duire la nature en ville.