Laon
La ville de Laon est avant tout un site exceptionnel : une butte témoin dominant la plaine alentour de près de cent mètres. Cette butte constitue aujourd’hui, avec ses 370 ha, le plus vaste secteur sauvegardé de France. D’étonnants paysages urbains s’offrent au visiteur qui s’approche de la butte, la côtoie ou s’y promène.
Photos
Plan de situation
Contacts
Ressources
Maison canoniale XIIe s. — photo Zoom Laonnois
Ancien hôpital, salle inférieure XIIe s. — photo Zoom Laonnois
Cour du Dauphin XVe-XVIIee s. — photo Zoom Laonnois
Porte fortifiée des Chenizelles XIIIe s. — photo Zoom Laonnois
Portail monumental XVIIIe s. — photo Zoom Laonnois
Hôtel particulier XVIIe s. — photo Zoom Laonnois
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photographies: Zoom Laonnois
Le moyen âge est sans aucun doute la période la plus fameuse de l’histoire de Laon, dont la ville conserve d’innombrables vestiges. Cité royale, Laon fut l’une des capitales carolingiennes et le dernier refuge de la dynastie lors de l’avènement des Capétiens. Perchée sur cette forteresse naturelle, la ville s’entoure de fortifications à l’intérieur desquelles cité et bourg ont conservé l’aspect médiéval de l’implantation urbaine et le tracé sinueux des rues et ruelles. Rampes et « grimpettes » permettaient d’accéder au plateau escarpé. L’importance de l’Eglise de Laon, avec l’évêque, les chanoines et les grandes abbayes urbaines, se traduit par de nombreuses fondations et l’édification de multiples monuments. L’ensemble cathédral est conservé avec la cathédrale, remarquable exemple du premier gothique, le palais épiscopal et sa chapelle double (12è s.), le quartier des chanoines avec son cloître, sa salle capitulaire et son hôpital (12è / 13è s.). L’église Saint-Jean-Baptiste de Vaux en ville basse (12è-13è s.), l’austère abbatiale Saint-Martin et la charmante petite chapelle romane des Templiers (12è s.) sont d’autres vestiges, sans oublier les manuscrits de la Bibliothèque, témoins du rayonnement de l’école de Laon à cette période et depuis le 9è s.
Sous l’Ancien Régime, des (re)constructions importantes sont entreprises concernant notamment les établissements religieux. Henri IV impose à la ville ligueuse la construction d’une citadelle qui sera reprise et complétée sous Louis-Philippe. Membres du clergé séculier, gens de robe, personnel des administrations royales puis préfectorales édifient des hôtels particuliers dont Laon possède encore de nombreux exemples qui se signalent sur la rue par une riche collection de portails.
Avec la Révolution, Laon devient préfecture du nouveau département de l’Aisne mais perd son évêché. Les édifices religieux connaissent des fortunes diverses dont la ville garde des traces intéressantes. Au 19e siècle, la petite ville administrative reconstruit sa mairie sur l’emplacement de l’ancien château royal. Les accès au plateau sont revus, les abords des remparts sont aménagés en d’agréables promenades. Création d’espaces publics et plan d’alignement affectent les bâtis anciens. Plusieurs bâtiments d’enseignement et ouvrages militaires sont édifiés alors, matérialisant les préoccupations de l’époque dans cette ville à la fois chef-lieu et place forte. L’époque est aussi marquée par l’arrivée du chemin de fer et le développement aux pieds de la butte de Laon, à partir de bourgs anciens situés au débouché des axes de communication, de ce que l’on appelle la ville basse, offrant par ses divers quartiers un panorama intéressant de l’histoire urbaine du moyen âge à nos jours.
EXPÉRIENCE PILOTE
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