Pour de nombreux élus et partenaires de « Sites et Cites Remarquables », Alexandre MELISSINOS restera comme l’un des plus remarquables « passeurs » de la loi Malraux.
Si on ne peut citer toutes les villes qui doivent aujourd’hui leur protection au talent et à la gentillesse convaincante mais sans concession d’Alexandre MELISSINOS, la simple évocation de Bayonne, Chinon, Nancy, Figeac, Bordeaux, Montpellier, Troyes, Cahors, Saint-Omer, Carcassonne ou Avignon, suffit à dire ce que représente depuis près de quarante ans l’importance de son œuvre.
Au cours de ces dernières années, il avait contribué à la démarche patiente et déterminée que l’association « Sites et Cites Remarquable de France » a menée pour que soit modifié en profondeur le projet de loi en fin de compte adopté sous l’intitulé de Liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine.
Le nom d’Alexandre MELISSINOS restera dans l’histoire de l’architecture et des centres anciens comme celui de l’architecte auquel nous devons la détermination, la contagion de la démarche longue, le respect et la mise en valeur du Patrimoine sans plagiat et son exemplarité dans un monde auquel il faut sans cesse rappeler son passé si l’on souhaite éviter sa deshumanisation.
Je souhaite que dans chacune des villes où Alexandre MELISSINOS a déployé son talent et, comme un lanceur d’alerte, éveillé l’intérêt des citoyens pour leur patrimoine, qu’une plaque, aussi modeste soit-elle, rappelle son souvenir et le combat qui a toujours été le sien pour la transmission de notre histoire, notre culture, de nos savoir-faire et de nos identités.
Martin Malvy
Ancien ministre
Président de Sites et Cités remarquables de France